Pirelli, un cran plus tendre qu’en 2017 sur le circuit de Sakhir

Pour des stratégies plus variées

Par Franck Drui

4 avril 2018 - 09:00
Pirelli, un cran plus tendre qu'en

Le mélange « medium » débute dans le cadre d’un Grand Prix, ce week-end, sur le circuit international de Bahreïn. Ce pneumatique est en effet nominé aux côtés des « soft » et « supersoft », mais il n’est pas pour autant inconnu des écuries puisqu’il s’agit du tendre (soft) utilisé en 2017.

Cette escale à Bahreïn constituera également une première pour le programme Pirelli Hot Laps, qui permet aux acteurs de la Formule 1 et à d’autres pilotes de renom de prendre la piste au volant de supercars chaussées de pneumatiques P Zero de route.

LE CIRCUIT DU POINT DE VUE DES PNEUMATIQUES :

 Le Grand Prix débute en fin d’après-midi et se termine à la tombée de la nuit. La température de l’asphalte chute au fil de la course, affectant par conséquent la dégradation de la gomme.
 La motricité est un élément clé à Bahreïn et les pilotes doivent tout particulièrement soigner la gestion de leurs pneumatiques arrières.
 S’il s’agit du même code couleur que l’an passé sur ce Grand Prix, la sélection est un cran plus tendre.
 On observa différentes stratégies en 2017, mais les pilotes privilégièrent majoritairement deux arrêts aux stands.
 Les gommes tendres et mediums doivent obligatoirement être utilisées durant cette épreuve, et les teams devront avoir conservé au moins un train de chaque mélange pour le dimanche.
 Bahreïn est l’une des trois épreuves nocturnes inscrites au calendrier, avec Singapour et Abou Dhabi.

QUOI DE NEUF ?

 Pirelli lance à Bahreïn son tout nouveau programme Pirelli Hot Laps. L’occasion de voir en action quelques nouveautés de McLaren et Aston Martin, conduites par des pilotes de renom lors de différentes sessions.
 La Formule 2 – l’antichambre de la Formule 1 – débutera également sur la piste de Sakhir, où elle inaugurera une nouvelle monoplace propulsée par un moteur turbo.
 Le circuit et les infrastructures n’ont subi aucun changement par rapport à 2017.

Mario Isola, Racing Manager de Pirelli

« Bahreïn propose un challenge radicalement différent de l’Australie, mais la similitude réside dans la caractéristique « on-off » du tracé qui met en avant les contraintes longitudinales plutôt que latérales. Le train arrière doit donc être tout particulièrement préservé. En raison de la nature abrasive de l’asphalte et de la dégradation thermique, la plupart des pilotes devrait privilégier plus d’un pit-stop, notamment parce que la gamme de pneumatiques est plus tendre que celle de l’an passé, et parce que ce Grand Prix permet traditionnellement de varier les stratégies. Les horaires du meeting, qui entraînent une chute des températures à la tombée de la nuit, nécessitent par ailleurs de maximiser le temps de piste durant les séances les plus représentatives. Les équipes pourront ainsi recueillir les informations les plus précises possibles en conditions de pistes nocturnes. »

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