Pirelli : oui à a la F1, mais pas à n’importe quel prix

Le contrat trisannuel entre la FIA et Pirelli vient à son terme à la fin de l’année , mais le manufacturier italien a bon espoir de le prolonger pour une nouvelle période de trois ans.

“C’est bel et bien notre espoir,” déclare Paul Hembery, le directeur de la compétition chez Pirelli. “Ces deux dernières saisons ont été très excitantes et je pense que nous avons un peu contribué un peu à ça. C’est d’ailleurs ce que l’on nous avait demandé. Notre société est donc intéressée par la poursuite de cette aventure.”

Cela fait plusieurs mois que Pirelli discute avec les équipes de cette prolongation de contrat, car contrairement à ce qui se passait auparavant, celles-ci doivent désormais payer ces pneus.

On parle d’une somme de 3 millions de dollars par an alors que certaines grandes équipes recevaient leurs pneus gratuitement par le passé. Mais cette somme est jugée un peu trop juste par Pirelli, car elle couvre à peine ses frais de logistique.

“Lors de nos discussions, nous avons essayé de comprendre leurs besoins (aux équipes) et nous allons bientôt leur faire une proposition. C’est très complexe, car il faut aussi tenir compte de l’avis des promoteurs du championnat. Je pense toutefois que nous pourrons trouver un accord. Si les équipes veulent que nous restons et que les conditions sont acceptables, alors nous resterons. Il est évident que nous n’allons pas le faire à n’importe quel prix, mais nous allons essayer de poursuivre notre présence en F1,” ajoute Paul Hembery.