McLaren explique les ratés dans les stands

Les changements de pneus ne se passent pas toujours très bien chez McLaren, notamment dimanche passé à Montréal sur la voiture de Lewis Hamilton. Et pourtant, McLaren fait beaucoup d’efforts pour s’améliorer dans ce secteur.

"Nous avons régulièrement fait les changements de pneus en deux secondes et demie tout au long des essais libres de ce week-end," explique Sam Michael, le directeur sportif de McLaren. "Le défi pour eux est de descendre en dessous des trois secondes et ils sont très motivés pour faire ça, car je leur ai déjà offert quelques tournées de bière lorsqu’ils y arrivent."

Dimanche soir, ils n’ont probablement pas eu droit à une nouvelle tournée, car cela ne s’est pas trop bien passé, mais selon Sam Michael, ce ne sont pas seulement les mécaniciens qui sont à blâmer.

"Le premier arrêt a été tellement rapide que nos deux pilotes n’ont pas réagi assez vite et nous avons donc perdu un peu de temps. Ce changement de roue avait en effet été plus rapide de cinq dixièmes de seconde par rapport à la normale," précise l’ingénieur australien.

Après la course, Lewis Hamilton a en effet avoué que c’était de sa faute, car le système anti-calage de sa monoplace s’est brièvement enclenché lorsqu’il a relâché l’embrayage.

Mais lors de son second changement de pneus, les mécaniciens ont eu du mal à fixer sa roue arrière droite.

"L’homme au pistolet qui s’occupe de la roue arrière droite est le plus rapide de tous, mais c’est son pistolet qui n’a pas fonctionné correctement. Lorsqu’il a repris son pistolet, celui-ci n’était pas rechargé de son précédent changement de roue. Il a donc dû modifier son pistolet avant de se mettre au travail," explique Sam Michael.

"C’est le meilleur de l’équipe et il n’a commis aucune erreur depuis le début de la saison. Je sais qu’il se remettra de cet incident, car il a une grande expérience," conclut Michael.

Auparavant, c’est la roue arrière gauche qui posait problème, mais le mécanicien en charge de cette roue a été remplacé en Espagne après les incidents survenus en Chine et puis à Bahreïn.