Magnussen a vite retrouvé ses sensations à bord de la Renault RS16

Kevin Magnussen était de retour au volant d’une Formule 1 hier, après près d’un an passé sur le banc de touche de l’équipe McLaren Honda.

Le Danois a débuté un nouvel épisode de sa carrière chez Renault F1, un nouveau défi qui s’annonce aussi intéressant que difficile que celui qu’a entamé son équipe précédente.

Il admet en tout cas avoir vite repris ses marques à bord d’un cockpit de F1.

"Je me suis senti complètement normal, je n’avais pas l’impression d’être rouillé ou quelque chose comme ça. Je ne me suis pas non plus senti en manque de confiance, tout s’est en fait très bien passé même si j’admets avoir été un peu nerveux. J’avais un peu perdu cette sensation de vitesse mais je vous assure que c’est vite revenu !" explique Magnussen.

"C’est vraiment génial de conduire une F1, cela m’a manqué. Et puis j’ai eu la chance de pouvoir faire beaucoup de tours dès mon premier jour, contrairement à Jolyon qui a eu beaucoup plus de problèmes que moi avec la voiture les deux premiers jours. Tout s’est donc bien passé et j’ai hâte de passer à la suite du travail."

Lorsqu’on lui demande de comparer sa nouvelle monture à la McLaren Honda qu’il avait pu piloter en course l’an dernier en Australie (en remplacement d’Alonso), le Danois indique que c’est assez difficile.

"Les deux voitures sont un peu différentes. Et puis cela fait longtemps depuis ma dernière fois dans une McLaren. On oublie un peu certaines choses. Mais il y a des différences que j’ai pu constater. Nous avons évidemment beaucoup de pain sur la planche mais certaines choses sont déjà meilleures : la base, l’équilibre de la voiture, sa réactivité. Tout ça joue en faveur de mon style de pilotage."

"La RS16 est facile à piloter, elle est prévisible mais nous avons besoin de plus d’appuis aérodynamiques, de plus de puissance. J’espère qu’elle restera aussi facile à piloter lorsque tout cela progressera."