Lotus a réussi a convaincre Raikkonen en 10 jours

Eric Boullier, directeur de l’équipe Lotus, a bien caché son jeu : en novembre de l’année passée, il affirmait que Kimi Raikkonen ne l’intéressait pas, mais quelque temps après, son équipe annonçait la signature d’un contrat avec le champion finlandais.

Quand les négociations ont-elles commencé avec Raikkonen ? "Les premières discussions ont commencé après la course d’Abu Dhabi (13 novembre 2011) et nous avons bouclé ces négociations en moins de dix jours. Tout s’est passé très rapidement. Juste avant ça, nous nous étions réunis en interne afin de discuter des meilleurs pilotes que nous pourrions recruter. Ensuite, nous avons contacté Kimi et c’était fait. Il avait entamé des négociations avec Williams mais celles-ci ne menaient à rien alors qu’il avait vraiment très envie de revenir en F1. C’était donc le bon moment pour nous. L’argent n’a jamais été le point crucial de nos discussions. Il a aimé ce que nous lui proposions et voilà, ça s’est fait," déclare Boullier sur le site officiel de la F1.

Le fait que l’équipe porte aujourd’hui le nom de Lotus, un nom mythique en F1, a-t-il joué un rôle ? "Je ne crois vraiment pas que cela ait joué le moindre rôle dans son raisonnement, mais il est clair que c’est mieux de rouler pour une équipe qui porte un tel nom que pour une autre qui n’en a pas. Je crois que ce qui l’a décidé c’est l’idée qu’il s’est faite de notre équipe. Nous ne sommes pas une machine marketing, mais une équipe de course ! Je ne blâme aucun de nos concurrents, mais notre équipe est plus une famille qu’une machine. Il s’est donc senti très rapidement à l’aise avec nous lorsqu’il a constaté que nous nous concentrions sur la course," poursuit le directeur français.

Kimi Raikkonen va-t-il réussir à faire oublier l’absence de Robert Kubica ? "Je sais déjà qu’il ne se débrouille pas trop mal. Je l’ai vu rouler. Sans même regarder la feuille des temps, on pouvait observer sa façon de piloter du bord de la piste. Je suis convaincu qu’il aura encore besoin d’un peu de temps pour être à son meilleur niveau, mais croyez-moi, il est de retour," ajoute Eric Boullier.