Le GP d’Inde demande une aide de l’Etat

Pour populariser la F1 dans ce pays et partager les factures

Par D. Thys

22 août 2013 - 08:33

Il n’y aura pas de Grand Prix d’Inde l’année prochaine, mais cette course devrait revenir dans le calendrier 2015. Toutefois, les promoteurs de cette course ne refuseraient pas une aide financière de l’Etat...

“Nous avons un contrat très solide avec le management de la F1,” affirme Sameer Gaur qui fait partie du groupe Jaypee, le promoteur de cette course. “Bernie Ecclestone est un homme sage et il croit en l’Inde comme destination pour le championnat. Il n’y aura pas de Grand Prix d’Inde en 2014 à cause de problèmes de logistique, mais ceux-ci seront réglés pour que la course puisse se dérouler en 2015.”

“Nous respecterons le contrat de cinq ans jusqu’au bout et lorsque nous arriverons au terme de celui-ci, nous examinerons la situation. Nous ne voulons pas décevoir l’enthousiasme qu’il y a en Inde pour la F1 et les gens qui ont l’habitude de suivre ce sport ici. En ayant cela à l’esprit et si Dieu le veut, nous trouverons une solution,” poursuit-il.

Si Jaypee refuse de dire que l’annulation du Grand Prix d’Inde en 2014 a un quelconque rapport avec un problème de trésorerie, une aide financière de l’Etat serait toutefois la bienvenue…

“Si le Grand Prix d’Inde doit être organisé sur le long terme, le gouvernement indien devrait considérer que cet événement est le leur et ne pas le voir comme un événement de Jaypee. C’est vrai que le circuit a été construit par Jaypee, il est aussi vrai que Jaypee paye le prix du plateau, mais le gouvernement pourrait participer à ces dépenses. Il y a de nombreux pays dans le monde où le gouvernement participe aux dépenses.”

“Nous devrions faire la même chose qu’à Singapour ou Abu Dhabi. Lorsque vous allez dans ces pays, leur Grand Prix ressemble à un festival. Les gouvernements de ces pays popularisent le Grand Prix, que ce soit dans les autobus, dans le métro ou les restaurants. En tant que société privée, Jaypee ne peut rien faire d’autre qu’essayer de faire le buzz, mais avec des limites. Un intérêt pour un grand évènement ne peut être créé que par le gouvernement,” ajoute Sameer Gaur.