La tension monte d’un cran à Bahreïn, le GP2 annulé !

Pas de réaction excessive dit Todt

Par Franck Drui

17 février 2011 - 13:08
La tension monte d'un cran à (...)

L’inquiétude grandit concernant Bahreïn avec une situation politique toujours très instable et de nouvelles manifestations violentes contre le pouvoir en place. Pour la Formule 1, de nombreuses questions commencent à se poser.

Avant les essais de Sakhir puis le premier Grand Prix, la deuxième manche du championnat GP2 Asia Series a déjà été impactée : elle aurait dû débuter aujourd’hui, avec une séance d’essais libres et la séance de qualification, mais toute activité a été annulée pour la journée. Le personnel médical normalement stationné sur le circuit de Sakhir a été réquisitionné par les hôpitaux de la ville en cas d’urgence. Les séances prévues aujourd’hui avaient été initialement reportées à demain et finalement les organisateurs ont décidé d’annuler tout le week-end de course pour cause de force majeure !

Dans les rues de Manama, la présence policière et militaire s’est accentuée pour tenter de contrôler les manifestations qui ont déjà fait plusieurs morts. Jean Todt, le président de la FIA, s’est exprimé hier depuis Dublin. "J’essaye toujours de ne pas avoir de réaction excessive à ce genre de nouvelles. Avant toute chose, il faut toujours voir quelle est la réalité, qui n’est pas toujours ce que l’on entend et ensuite il faut réagir sans trop d’émotions pour faire face au problème."

Todt a qualifié la situation en "amélioration" à Bahreïn mais c’était avant les évènements de la nuit. "La prochaine étape c’est de voir pour le GP2 ce week-end (maintenant annulé, NDLR). Bien sûr la sécurité est essentielle pour la FIA, que ce soit pour la compétition, les voitures de route ou notre organisation. Pour le moment il ne sert à rien de faire des inquiétudes infondées."

Avant le premier Grand Prix de la saison qui doit se dérouler sur le circuit de Sakhir, les équipes de F1 ont prévu des essais début mars. Il y a encore quelques jours pour décider si ces essais et surtout le premier Grand Prix peuvent y être organisés, en termes de logistique. Car les assurances ont déjà prévenu : pas question d’assurer le matériel ou les hommes si la Formule 1 s’y déplace et que le soulèvement populaire continue.

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