Horner craint la gestion de la consommation d’essence en 2014

Mais il est rassuré par le son du V6 turbo de Renault

Par Camille Komaël

22 juin 2013 - 13:03
Horner craint la gestion de la (...)

Le salon du Bourget est habitué à voir de nouvelles technologies impressionnantes révélées au grand public.

C’est pourquoi Renault a choisi ce lieu pour présenter son V6 turbo qui rugira la saison prochaine dans les voitures de F1 des équipes que la marque française équipera. Red Bull sera une de ces équipes et Christian Horner - après avoir rendu visite au Tribunal de la FIA à Paris - était également présent au Bourget.

Il a pu observer que V6 ne signifie pas "plus petit en taille" : "C’est décevant comme il est volumineux ! Mais il y a énormément de choses en plus sur les moteurs l’an prochain, avec les unités électriques, le turbo, etc..."

Renault a aussi fait une démonstration du son du moteur en simulant un tour sur le circuit de Singapour. Christian Horner a été soulagé d’entendre le moteur et de pouvoir constater qu’il faisait bien un bruit de moteur de F1, et non pas de tondeuse comme cela avait pu être suggéré. "Heureusement, le son est très bon", confirme-t-il.

S’il est une chose qui fait un peu peur à Christian Horner, c’est la nouveauté du règlement concernant l’essence embarquée au départ d’un GP : "Le vrai défi va être l’économie d’essence. Nous aurons 100 kg [d’essence] pour débuter un Grand Prix l’an prochain."

Le Britannique se demande ainsi ce que cela va pouvoir donner en course, surtout sur des circuits où la consommation d’essence est élevée : "Ca va être un challenge différent de ce que nous avons pour l’instant, en essayant de se diriger aussi vite que possible vers le drapeau à damiers - surtout sur des pistes qui consomment beaucoup d’essence, comme Singapour."

"Ca va être difficile, mais au final je ne crois pas que ça changera beaucoup à la course", conclut-il.

Un programme volontairement tardif

Rob White est responsable des activités de l’équipe technique de Renault Sport F1 basée à Viry-Châtillon. Il décrit le programme de Renault comme "agressivement tardif", afin de pouvoir bénéficier de toutes les informations des essais réalisés avant de réaliser le design final.

"L’objectif a toujours été d’avoir un moteur pour la course à la moitié de l’année. La seconde moitié de cette année va être intense, vu la date limite afin d’implanter le moteur de course dans la voiture pour pouvoir la faire rouler début 2014."

"Notre timing est très agressif - agressivement tardif - afin de s’assurer de tirer tous les avantages de cette période d’apprentissage."

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