Hartley relance le débat sur les limites des pistes en F1

Trop de libertés données ces derniers temps

Par Franck Drui

14 août 2018 - 16:25
Hartley relance le débat sur les (…)

Ces derniers mois, la FIA et ses commissaires de course ont laissé quelques largesses aux pilotes de Formule 1, en ne sanctionnant quasiment plus les passages au large de certains virages, lorsque c’était possible.

Le but était de réduire le nombre de pénalités, parfois non comprises par les fans, mais selon Brendon Hartley, on est peut être allé trop loin.

C’est ce qu’explique le pilote Toro Rosso aujourd’hui.

"J’ai récemment consulté beaucoup de photos de ma voiture en piste, et des autres, et je vois nous avons maintenant souvent les quatre roues au-delà de la ligne blanche, ce qui était la ligne de course à respecter absolument avant. Selon moi, cela ne donne probablement pas une bonne image au reste du monde du sport automobile," admet Hartley.

Les deux exemples les plus parlants, dernièrement, ont été Hockenheim (le 1er virage) et l’Autriche.

"Dans le cas d’Hockenheim, je pense qu’il a été accepté que ces vibreurs bleus et blancs constituaient la limite de piste, au-delà c’était de toute façon dangereux pour la maitrise de la voiture (photo). Mais si on regarde le règlement à la lettre, nous étions tous avec les quatre roues hors des lignes blanches. Je préférerais que nous ne puissions pas faire cela."

"En Autriche, il y a eu un autre argument mis en avant (par la FIA) : il y avait des dispositifs en bord de piste (des ’saucisses’ de couleur jaune), et si on passait dessus les voitures étaient souvent très endommagées."

Le Néo-Zélandais prône le retour à un dispositif qui a peu à peu disparu de la plupart des circuits de F1 ces dernières années.

"Je pense que l’Astroturf (moquette synthétique de couleur verte) fonctionne très bien car vous perdez beaucoup d’adhérence mais vous n’abîmez pas la voiture. Je suis en fait un grand fan de l’Astroturf pour baliser les limites de la piste."

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