Fernandes n’a eu aucune offre de Lotus

Dany Bahar, le PDG de Group Lotus, avait révélé hier qu’une solution pour poursuivre l’aventure Lotus Racing avec Fernandes avait été explorée avant de s’engager avec le Renault F1 Team.

Et hier déjà, Tony Fernandes avait réagi et démenti, comme nous vous le rapportions ici. "C’est n’importe quoi ! Nous n’avons jamais parlé chiffres. Proton nous a donné un million de dollars cette année, en tant que sponsor. Je lui ai proposé de faire une aventure commune, je lui ai proposé des échanges d’actions, on a tout fait. S’il me donnait ces 20 millions de dollars par an (plutôt qu’à Genii/Renault), il aurait eu tellement plus avec nous. Il aurait été dans le Norfolk, sponsor et actionnaire d’une équipe qui possède en plus le nom Team Lotus. Ensemble on aurait pu mener Lotus au sommet en trois ans," déclarait-il.

Aujourd’hui il en dit un peu plus à Autosport. "Il n’y a pas eu d’offres. C’est une invention, et si l’accord entre Lotus et Renault est bien de 20 millions (par an), je n’ai jamais demandé trois fois cela soit 60 millions comme Bahar le dit. Nous ne sommes pas allés plus loin qu’un diner. Dany Bahar et Riad Asmat se sont rencontrés mais c’est tout. Aucune offre n’a été échangée. Nous étions ouverts. Je maintiens catégoriquement que nous n’étions pas trois fois plus cher. Dany avait surtout à l’esprit que Gascoyne est de la vieille école et que cela prendrait trop de temps pour Lotus Racing d’arriver au top. Selon moi, avec notre ensemble on peut arriver au niveau actuel de Renault à la fin de la saison prochaine et s’il avait été un peu plus patient, une superbe collaboration serait alors née."

Fernandes ajoute qu’il est épuisé par les déclarations de ces derniers jours. "C’est allé trop loin. Ces derniers jours j’ai été attaqué par Dany Bahar, par Eric Boullier et Gérard Lopez. Personnellement je pense que cela commence à être un peu hors de contrôle et que beaucoup de choses sont fabriquées. Comment Boullier peut-il dire qu’on a menti aux fans. C’est une insulte pour eux, ils se feront leurs propres opinions. Ce sera mon dernier commentaire et j’espère que le bon sens prévaudra. Tout ce qu’on voulait c’est construire une bonne relation avec Group Lotus et cela aurait été la meilleure solution pour tout le monde. Mais il y a eu tant d’accusations que nous devions défendre notre position. Si Group Lotus tient à la valeur de sa marque, ils ont intérêt à trouver une solution à tout ça. On y est ouvert."