Ericsson avait de quoi être satisfait après la troisième journée

126 tours, un bon rythme et aucun problème

Par Emmanuel Touzot

2 mars 2017 - 12:16
Ericsson avait de quoi être satisfait

Après sa deuxième journée dans le baquet de la C36, Marcus Ericsson est revenu en détail sur le bilan de ce second effort lors duquel il a disputé un total impressionnant de 126 tours et déverminé une bonne fois pour toutes la monoplace suisse.

"C’était une journée très positive" a-t-il confirmé à Nextgen-Auto.com. "Nous avions quelques difficultés avec la voiture le premier jour et ce n’est plus le cas maintenant, nous pouvons commencer à aller chercher des chronos. La voiture n’a rien à voir avec les années précédentes, elle demande plus d’implication physique mais on s’amuse bien plus".

"Les voitures sont plus difficiles à piloter dans les virages rapides, on doit attaquer plus fort et plus longtemps puisque les pneus ne faiblissent pas, mais je m’étais assez entraîné et je me sens mieux préparé que je ne l’étais l’an dernier à la même époque".

Une deuxième journée marquée par quelques interruptions qui n’ont pas empêché le Suédois de rouler sans interruption, contrairement à Giovinazzi la veille qui avait été victime d’un problème moteur.

"Nous avons pu faire tout le programme prévu, les drapeaux rouges de l’après-midi ont perturbé nos simulations de course mais en dépit de ça, nous avons fait tout ce que nous voulions. C’est un bon signe pour ce qui était seulement le troisième jour avec cette voiture. Plus tôt on va chercher la performance, mieux c’est, mais nous ne savons pas encore ce qu’il en est de ce côté".

"Nous avons essayé les durs, les médiums, les tendres et les super tendres les durs n’étaient pas un bon choix dans ces conditions ! Les pneus fonctionnent dans la durée, seuls les tendres ont perdu en rythme après quelques tours mais ils sont bien plus réguliers que les années précédentes. Je n’ai essayé que rapidement les ultra tendres mais je n’ai pas remarqué une différence énorme avec les super tendres".

Ericsson a assez roulé pour se retrouver en position de suivre d’autres monoplaces et a pu constater les différences suite au nouveau règlement aérodynamique, créateur de traînée supérieure. Il envisage déjà la nouvelle philosophie de course à aborder.

"Je n’ai pas suivi beaucoup de voitures, j’ai ressenti légèrement plus de perturbations mais ce n’était pas conforme à ce qu’on verra en course. Ce sera toujours possible de dépasser, moins qu’avant, mais ce seront des dépassements plus réels que ceux quasiment exclusivement dus au DRS lors des saisons précédentes".

"Les courses seront différentes avec les pneus que l’on pourra pousser plus loin. On ne se retiendra plus d’attaquer pour éviter la surchauffe des pneus et les économiser. Avant, ils surchauffaient dès qu’on avait un peu de patinage dû à une attaque, et l’on perdait la possibilité d’attaquer lors des cinq tours suivants. On est aux limites de la voiture, ce qui pourrait nous pousser à faire plus d’erreurs car on ne laisse pas la même marge qu’avant" poursuit-il.

Ericsson commence à accumuler une belle expérience de la Formule 1 et espère la mettre à profit pour aider l’équipe à préparer au mieux la saison 2017. L’absence de Pascal Wehrlein et l’inexpérience d’Antonio Giovinazzi lui donnent également cette opportunité.

"C’est ma quatrième saison, je me sens prêt à mener l’équipe et c’est ce que je fais actuellement puisque Pascal est au repos, mais Antonio a fait du très bon travail lorsqu’il était au volant. Ce sera ma troisième année dans l’équipe et je dois montrer que j’ai le potentiel pour développer la voiture, amener des retours constructifs à l’usine et sur le muret des stands".

"C’est ma chance de montrer que je peux être un meneur dans l’équipe. Suite à ma première année chez Caterham, je suis heureux que Sauber ait cru en moi pour me donner une seconde chance car ça avait été très compliqué, et je veux les remercier encore en les aidant à progresser".

Recherche

Info Formule 1

Photos

Vidéos