Bon anniversaire à Romain Grosjean !

26 ans aujourd’hui !

Par

17 avril 2012 - 07:00
Bon anniversaire à Romain Grosjean !

Né à Genève le 17 avril 1986, Romain Grosjean fête ses 26 ans aujourd’hui. Il possède la double nationalité franco-suisse mais court sous licence tricolore. Il débute sa carrière en karting au sein de divers championnats français.

C’est en 2003, à 17 ans, que Grosjean passe à la monoplace. Il dispute le championnat suisse de Formule Renault 1600 qu’il remporte brillamment au bout d’une saison seulement. En 2004, il court en championnat de France de Formule Renault, compétition qu’il remporte en 2005 avec l’écurie SG Formula.

Pour 2006, Romain s’engage avec l’équipe berrichonne Signature afin de courir dans les fameux F3 Euro Series. Cette saison est difficile puisqu’il ne finit que treizième au classement final, derrière ses équipiers Guillaume Moreau et Charlie Kimball. Malgré tout, il est engagé en 2007 par ASM, filiale de la prestigieuse écurie de GP2 ART. Grosjean montre alors tout son talent en décrochant six victoires et le titre, après un long duel avec son quasi-compatriote Sébastien Buemi.

Pour 2008, Grosjean passe tout naturellement en GP2 pour le compte d’ART. Durant l’intersaison 2007-2008, il court le petit championnat de GP2 Asia, et triomphe en gagnant quatre fois en six courses. Il obtient le titre et apparaît alors comme le nouveau grand espoir du sport automobile français. En parallèle, il est intégré au Renault Driver Development et devient le second pilote essayeur de l’écurie Renault de Formule 1. Un grand avenir s’ouvre donc devant lui.
Pour sa première saison complète en GP2, il confirme son talent, gagne deux courses à Istanbul et à Spa-Francorchamps, mais connaît aussi quelques déceptions. Ainsi, il domine sa course à domicile à Magny-Cours, lorsque son moteur rend l’âme à quelques tours du drapeau à damiers. Il est un temps considéré comme un outsider dans la course au titre, mais termine finalement quatrième au général.

Pour 2009, Grosjean poursuit en GP2 mais change d’équipe, en signant avec les Espagnols de Barwa Addax. Surtout, il devient officiellement le troisième pilote de l’équipe Renault, après avoir été un temps annoncé comme titulaire en lieu et place de Nelsinho Piquet. Son début de saison en GP2 est excellent : il gagne la course d’ouverture à Barcelone, puis l’emporte à nouveau à Monaco, ce qui lui permet de prendre la tête du championnat. Mais peu à peu, il perd pied, connaît quelques accidents, et se fait dépasser par l’Allemand Nico Hülkenberg, pilote... ART.

En août, alors qu’Hülkenberg prend de l’avance sur Grosjean, ce dernier se retrouve propulsé dans le deuxième baquet chez Renault F1, à la place de Piquet enfin renvoyé après un an et demi de services plus que médiocres. Cette promotion est cependant un cadeau empoisonné pour le jeune Français. En effet, avec l’interdiction des essais privés, il n’a effectué aucun tour de roue avec la très rétive R29, et doit donc l’apprivoiser « sur le tas ». De plus la comparaison avec l’étoile qu’est Fernando Alonso n’est évidemment pas en sa faveur.
Pour son premier Grand Prix à Valence, Romain s’en sort cependant plutôt bien. Quatorzième sur la grille, il ramène sa monoplace à l’arrivée malgré un accrochage et un tête-à-queue. Mais à Spa, il se fait négativement remarqué en percutant stupidement le leader du championnat Jenson Button dès le premier tour.
Par la suite, Grosjean va littéralement sombrer, peu aidé il est vrai par les graves difficultés que rencontre l’équipe : scandale Piquet, renvoi puis exclusion à vie de Flavio Briatore, retrait soudain du sponsor principal ING. Surtout, la R29 est sur la fin de saison l’une, si ce n’est la pire voiture du plateau. Dans ces conditions, Grosjean se fait complètement éclipsé par Alonso et ses courses sont plus qu’erratiques. En témoigne son Grand Prix du Japon, dans lequel il n’a de cesse de tutoyer les bas-côtés. La technique s’en mêle aussi : à Monza, son SREC le lâche dès le début de la course, qu’il parvient à finir malgré tout, tandis qu’à Singapour ses freins le contraignent à l’abandon au bout de trois tours.

Après un intérim aussi décevant, et malgré des circonstances atténuantes, Grosjean n’est pas conservé pour 2010 par une équipe Renault en pleine restructuration.

Grosjean se tourne alors vers le Grand Tourisme et s’engage dans le championnat FIA GT1, sur une Ford de l’équipe suisse Matech. Il se montre brillant car, associé à l’Allemand Thomas Mutsch, il remporte deux des premières manches à Abou Dhabi et Brno. Il dispute également les 24 heures du Mans pour cette équipe, avec Mutsch et Jonathan Hirschi, mais ne voit pas le drapeau à damiers.

Vers l’été 2010 Grosjean rejoint l’écurie DAMS, qui est devenu le « junior team » de Renault. Il s’engage en Auto GP, gagne quatre courses et remporte facilement ce petit championnat. Il effectue également quelques piges en GP2, en remplacement d’Ho-Pin Tung blessé en Hongrie, et obtient un podium à Spa. Surtout il revient dans le giron Renault en signant avec Gravity, le groupe qui possède désormais l’écurie de F1 du Losange. Le Français se débarrasse ainsi de son encombrante étiquette de client de Briatore et redevient un prétendant sérieux à un volant de titulaire en Formule 1. En septembre 2010 il est engagé par Pirelli pour tester les futurs pneumatiques de la marque italienne, sur une Toyota TF110.

En 2011, en plus d’être nommé pilote d’essais de l’écurie Lotus Renault GP, le Français dispute la saison complète de GP2. Une saison qu’il domine de la tête et des épaules pour finalement remporter le titre. Un titre qui lui offre définitivement une 2e chance en Formule 1 puisqu’il signe chez Lotus pour devenir le coéquipier du revenant Kimi Raikkonen.

Après trois Grands Prix en 2012, Grosjean compte une belle 3e place en qualifications à Melbourne et une 6e place à l’arrivée du GP de Chine comme meilleurs résultats.

Ses statistiques à ce jour :
 Premier Grand Prix : Europe 2009
 Dernier Grand Prix : Chine 2012
 Meilleur classement : 6e
 Meilleure qualification : 3e
 10 Grands Prix
 4 coéquipiers
 3 saisons
 2 constructeurs
 1 motoriste
 3 modèles
 4 abandons
 8 points
 0.80 pts / GP
 4.00 pts / saison
 348 tours parcourus
 1.856 kms parcourus

Source : notre partenaire, www.statsf1.com

Recherche

Info Formule 1

Photos

Vidéos