Alonso pourrait rester en F1 jusqu’en 2019

Si les voitures lui donnent du plaisir

Par Alexandre C.

22 octobre 2016 - 17:16

Cela fait trop longtemps maintenant que Fernando Alonso prend son mal en patience. Que ce soit chez Ferrari ou chez McLaren-Honda, la saveur de la victoire est très rare pour lui ces derniers temps. Une saveur que l’Espagnol apprécie tant…

« Tout votre travail, tout ce que vous faites durant les ‘X’ jours précédents, tout ce dont vous rêvez, tout ce que vous mangez le matin… tout cela, vous le faites pour vous préparer à ce moment. Mais si vous êtes à l’école, gagner, cela signifie réussir l’examen mieux que tout le monde. »

Il faudra cependant attendre 2017, au moins, pour que Fernando Alonso regoûte au champagne. Le double champion du monde a déjà annoncé que si les voitures n’étaient pas assez rapides et plaisantes à conduire, il quitterait la discipline l’an prochain. Le suspense est donc de mise…

« Nous ne savons vraiment pas quel sera le comportement des voitures. Nous savons qu’elles seront 4 ou 5 secondes plus rapides. Mais si c’est 4 ou 5 secondes au premier tour, et ensuite 2 secondes au deuxième tour, ce n’est pas plus amusant. Donc nous avons besoin de quelque chose qui est constant, et qui vous donne de l’adrénaline à conduire, pour que vous puissiez attaquer. Aujourd’hui, nous conduisons de manière prudente. Nous économisons l’essence, les pneus, nous économisons tout. Donc il n’y a plus de plaisir à conduire. »

« En 2017, si les voitures sont vraiment plaisantes à conduire, je pourrais rester en F1 pour deux ans encore. J’ai 34, euh, 35 ans maintenant » révèle Alonso, qui a peut-être aussi de plus en plus de mal à assumer son âge. Il préfère en rire : « Et j’aurai 35 ans aussi l’an prochain, et les années d’après ! Je ne suis pas plus vieux que Kimi, qui a 37 ans maintenant. Donc ce n’est pas un problème d’âge, c’est un problème de plaisir. »

Fernando Alonso dit qu’il lui faudra attendre la mi-saison 2017 pour considérer s’il prend vraiment du plaisir avec la nouvelle réglementation. Autrement, l’Espagnol songe déjà à explorer « des alternatives » hors de la F1…