Rosenqvist vient à bout d’O’Ward et signe sa première victoire en IndyCar
Chip Ganassi Racing est toujours invaincue cette saison
Moins de 24 heures après la première course à Elkhart Lake, l’IndyCar était de retour à Road America pour une seconde course de ce premier "double header" de la saison 2020 au calendrier modifié par le Covid-19.
C’est Felix Rosenqvist qui s’est imposé au terme d’une course marquée par de nombreuses stratégies et des problèmes aux stands. Le Suédois en a lui-même subi un avant de remonter vers la tête et de triompher face à Patricio O’Ward après un dépassement dans l’avant-dernier tour.
La pole position avait été signée par O’Ward, devant Colton Herta et le débutant Alex Palou, sur le podium la veille, avec un trio de jeunes pilotes à l’avant. Ryan Hunter-Reay était quatrième devant Graham Rahal et Scott Dixon, vainqueur la veille.
La course a été marquée par des accidents dès le premier tour, avec Conor Daly qui a percuté la voiture devant lui avant même le drapeau vert. Avant le premier virage, Will Power a sorti Ryan Hunter-Reay, qui est allé percuter le mur en béton et les pneus.
Au virage suivant, c’est Graham Rahal qui a été poussé par le même Power, puis est allé toucher Felix Rosenqvist avant un gros choc contre le mur en béton. Lui comme Hunter-Reay étaient indemnes, non sans que l’on se pose quelques questions au sujet des murs en béton qui bordent le circuit, et la course était neutralisée.
Power était renvoyé en fond de grille en punition pour l’ensemble de son oeuvre, et il s’arrêtait au stand avant la reprise. Devant, le poleman O’Ward était parvenu à garder la tête et a donc effectué la relance devant Herta et Palou, tandis que les Ganassi de Dixon et Rosenqvist suivaient dans le top 5.
Dès le sixième tour, Power est de nouveau passé par les graviers après une grosse sortie de piste et pointait de nouveau dernier, neutralisant de nouveau la course alors qu’aucun changement de position n’était à déplorer devant.
Lorsque la course est repartie deux tours plus tard, Palou a immédiatement dépassé Herta pour le gain de la deuxième place, et s’est lancé à la poursuite du leader O’Ward. Derrière, c’est Kimball qui a effectué une bonne relance en prenant trois places en un tour et en pointant dans le top 10.
La première phase d’arrêts aux stands a été très tôt dans la course, avec un arrêt pour Josef Newgarden au 11e tour, suivi une boucle plus tard par Scott Dixon et Colton Herta. Ces deux pilotes ont perdu du temps à cause d’une roue arrière récalcitrante dans les deux cas.
Décalé en stratégie, Power a récupéré la tête de la course mais a dû la céder à O’Ward, revenu dans son sillage. Derrière, Ferrucci était aussi décalé et revenu en troisième place devant Rosenqvist, Palou, Rossi et Dixon.
En difficulté avec ses pneus, Scott Dixon est repassé par la voie des stands une nouvelle fois au 25e tour, le repoussant au 19e rang avec 30 tours à disputer. Un décalage qui était surtout dû à un deuxième relais catastrophique pour le vainqueur des trois courses précédentes.
Devant, c’est un Alexander Rossi transfiguré qui se débarrassait d’Alex Palou pour aller chercher la troisième place provisoire de la course. Il se retrouvait à 13 secondes d’O’Ward et à huit secondes de Rosenqvist.
Alors que Rosenqvist remontait sur O’Ward, Rossi s’est arrêté au 28e tour, suivi une boucle plus tard par le Mexicain, qui a laissé la tête de la course au Suédois de Chip Ganassi Racing. Le pilote McLaren est ressorti troisième derrière Rosenqvist et Ericsson.
Les deux Suédois se sont arrêtés, mais Rosenqvist a été victime d’un problème au stand et est reparti à sept secondes d’O’Ward, en deuxième place.
Ericsson a ensuite entamé une belle remontée en dépassant Power, avant que Dixon n’en fasse de même, tandis que Rosenqvist remontait sur O’Ward en tête de course. Il restait à peine moins de vingt tours à ce moment-là, et Rossi et Herta étaient toujours troisième et quatrième, devant Ferrucci et Ericsson.
Power a ensuite totalement perdu pied en se faisant dépasser successivement par Newgarden et Sato, pour se retrouver sous la menace de Palou et Kimball. L’Australien s’est finalement arrêté en même temps que Santino Ferrucci, et les deux hommes sont ressortis en fond de top 20.
La dernière vague d’arrêts aux stands s’est ensuite lancée et Dixon a tout perdu en calant après son changement de pneus. O’Ward est ensuite rentré au stand, et celui-ci s’est passé sans problème.
La fin de course après les derniers arrêtes s’est résumée à un duel à distance entre O’Ward, en pneus tendres, et Rosenqvist, avec les gommes les plus dures. Et le Suédois a tout donné à l’entame des dix derniers tours en reprenant deux secondes au pilote McLaren en trois tours.
Rosenqvist est remonté lentement jusqu’à la dégradation totale des gommes du Mexicain, qui s’est retrouvé sous la menace directe du Suédois à quatre tours de l’arrivée, avec un écart réduit à une seconde, mais un avantage en Push-to-Pass pour O’Ward.
Dans l’avant-dernier tour, Rosenqvist a porté une attaque en bas de la descente, les deux hommes sont restés côte-à-côte pendant deux virages, mais O’Ward a dû céder la tête de course au pilote de Chip Ganassi.
Rosenqvist s’est envolé et remporte sa première course en IndyCar, une très belle performance après son souci au stand en milieu de course ! Le Suédois permet à Chip Ganassi Racing de rester invaincue après les trois succès de Dixon pour lancer la saison.
O’Ward termine deuxième devant Rossi et Ericsson, sur une autre monoplace de Ganassi. Colton Herta est cinquième devant Ferrucci et Palou, qui signe un autre résultat solide après son podium de la veille. Takuma Sato, Newgarden et Kimball complètent le top 10 devant Power, Dixon et Pagenaud.
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