‘La folie, c’est une tradition en FE’ : di Grassi et ses homologues reviennent sur l’E-Prix de Paris
Une course en montagnes russes
L’E-Prix de Paris, perturbé par la pluie et de nombreuses sorties de piste, a été particulièrement spectaculaire. Après l’arrivée, les pilotes rembobinaient, non sans mal, le fil d’une course pleine d’émotions…
Robin Frijns, le vainqueur de l’épreuve, 8e pilote couronné en 8 courses, était évidemment aux anges après l’arrivée. Il prend d’ailleurs la tête du championnat, mais sait que son avance sera précaire dans un championnat aussi remuant.
« C’était la course la plus difficile de ma carrière. La moindre erreur pouvait être fatale, il y avait beaucoup de pression. Si vous menez une course, la dernière chose que vous voulez, c’est la pluie. Vous essayez de ne faire aucune erreur, ce furent des conditions vraiment délicates. Je suis vraiment heureux de ramener cette victoire à la maison. C’était très difficile de savoir où j’étais en début de course. Je m’attendais à ce que tout ce qui est imprévisible arrive. »
André Lotterer, 2e pour la deuxième fois d’affilée, a lui aussi le sourire. Il retient les 18 points marqués au classement.
« Une bonne opération de faite aujourd’hui. J’ai tiré profit de quelques opportunités pour dépasser quand c’était possible. J’ai été chanceux avec quelques erreurs à l’avant. A un moment, c’était trop dangereux de tenter quoi que ce soit, il fallait juste ne plus faire d’erreur, car c’était comme sur de la glace. C’est pour cela que je n’ai pas cherché à dépasser Robin, c’était trop dangereux. Donc c’est une bonne opération pour le championnat. »
Daniel Abt, 3e de l’épreuve, estime, de son côté, que son Audi aurait pu être plus performante encore sans la pluie.
« J’ai eu une course assez sympathique. Je me sentais très solide. C’est dommage qu’il ait plu. Sur le sec, nous aurions peut-être pu nous battre pour la victoire. Mais avec une telle pluie, je n’ai voulu que ramener la voiture à la maison. »
Lucas di Grassi, son coéquipier, qui a échoué au pied du podium, n’en revenait toujours pas du chaos des Invalides…
« C’était juste fou, incroyablement difficile. Il a commencé à pleuvoir en pleine course, je ne pouvais rien voir. Il y a beaucoup de crashs, c’était fou, c’est une tradition en Formule E ! Même à Riyad, on avait eu de la pluie… Pour nous, c’était une bonne journée, un bon résultat. Nous allons nous battre pour le championnat. »
Pour sa part, Seb Buemi, parti 2e mais qui a dû rentrer prématurément aux stands, doit digérer une nouvelle déception cette saison.
« Robin avait activé le mode attaque un tour avant, donc je devais aussi activer le mode. Bien sûr, le positionnement du mode attaque sur la piste doit vous faire ralentir. J’ai été heurté de l’arrière, c’était comme une crevaison et j’ai dû rentrer pour changer de pneus. Quant à la pénalité pour excès de vitesse dans les stands, il faut que je regarde dans les données pour voir si j’ai fait une erreur. Mais il n’y avait plus grand-chose à espérer honnêtement… C’est rude, car c’est toujours la même histoire, nous voyons le rythme de la voiture, mais nous n’arrivons pas à le convertir en points. »
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