Turquie, ES8 : Gros coup dur pour Neuville

Une suspension avant douche les espoirs du Belge

Par Franck Drui

15 septembre 2018 - 09:14
Turquie, ES8 : Gros coup dur pour (...)

Le leader du WRC Thierry Neuville a vu ses espoirs de premier titre connaître un certain revers, la suspension de sa Hyundai l’ayant contraint à s’arrêter dans la première spéciale du samedi au Rallye de Turquie.

Neuville, qui précédait son principal adversaire Sébastien Ogier de seulement trois dixièmes de seconde vendredi soir, s’est traîné au ralenti jusqu’au terme des 34,24 km d’Yeşilbelde avec une suspension avant gauche cassée sur sa Hyundai i20.

Le Belge comptait près de huit secondes d’avance sur Ogier après 22 km, mais l’amortisseur est passé à travers le capot peu après. Neuville a continué mais il a perdu trois minutes et demie et la déception qui se lisait sur son visage à l’arrivée en disait plus que des mots.

“Quelque chose a cassé. On n’a rien touché. Je ne sais pas, c’est pas de chance, vraiment pas de chance”, a-t-il lâché au point stop.

Neuville et son copilote Nicolas Gilsoul ont travaillé sur la voiture un peu plus loin, prenant des pièces de suspension arrière pour les monter à l’avant. Le but était d’atteindre la spéciale suivante mais les ingénieurs, analysant les dégâts à l’assistance, ont établi qu’ils ne pourraient continuer.

Ogier s’est montré le pus rapide dans la spéciale avec 22’’5 d’avance sur Andreas Mikkelsen qu’il précède désormais de 25’’5 au général.

“Ça fait partie du jeu”, a-t-il réagi à propos du problème de Neuville. “Je pense avoir fait une bonne spéciale mais j’ai eu du mal à trouver du grip. Le balayage est très important aujourd’hui, alors c’est bien de partir derrière.”

Tänak a donc signé le deuxième chrono avec sa Toyota, 0’’7 devant Mikkelsen. L’Estonien a été l’un des deux seuls pilotes à choisir de n’embarquer qu’une roue de secours pour les trois spéciales de la matinée. Était-ce un risque ?

“Je ne pense pas. La terre est plus meuble aujourd’hui, la base de la route plus dure. Nous voulons être performants mais c’est très difficile et je ne contrôle pas encore”, a-t-il répondu.

Le vainqueur des deux derniers rallyes est revenu à 8’’2 de son équipier Jari-Matti Latvala, qui s’est plaint d’une Yaris ne voulant pas tourner. Le Finlandais a aussi déclenché brièvement et par inadvertance le systième anti-lag.

Mads Østberg a abandonné avec un problème de turbo sur sa Citroën alors qu’Esapekka Lappi a effectué un tête-à-queue et calé avec sa Yaris. Craig Breen a perdu 20 secondes après avoir mal entendu une note, approchant un virage en seconde sur le quatrième rapport et partant lui aussi en tête-à-queue.

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