Monte Carlo : Étape 1 - Loeb en solide leader

De l’asphalte sec ou humide, du verglas, de la glace, de la neige : les concurrents du rallye de Monte Carlo ont rencontré toutes les conditions lors de la première étape disputée en Ardèche. Et pour son baptême, la Polo R WRC a signé le premier scratch de la saison 2013.

Le Moulinon – Antraigues, Burzet – St Martial : sacré programme pour cette première journée de course, les 73 équipages autorisés à prendre le départ s’attaquaient à deux des spéciales qui ont bâti la légende du Rallye Monte-Carlo. Et comme il n’y a pas de légende sans héros, les concurrents bravaient des conditions de route extrêmement variées… et surtout hivernales.

Les larges portions d’asphalte de l’ES1 conduisaient les pilotes à économiser leur monte. « Je ne savais pas trop où j’allais, il y avait plus 25 km d’asphalte abrasif et je n’étais pas certain que les clous tiennent le coup, » expliquait Sébastien Loeb, deuxième derrière la Volkswagen de Sébastien Ogier.

« Un bon début de ’Monte’ dont je suis plus que satisfait. Cependant, ce n’était que le premier jour, ce qui ne veut pas dire énormément. Ce rallye est totalement imprévisible, » a expliqué l’actuel deuxième du général derrière Loeb ce soir.

Remonté au quatrième rang dès l’ES3, Mikko Hirvonen prenait le meilleur sur Dani Sordo dans la dernière spéciale du jour : « Ce n’est pas si mal et cela démontre à quel point ce rallye peut être étrange ! Nous sommes revenus dans une bonne position et il va falloir continuer comme cela. » Le Finlandais veut maintenant essayer de s’attaquer à la deuxième place d’Ogier.

Suivent au général Dani Sordo, Jari-Matti Latvala et Evgeny Novikov. Le top 10 est encore complété par Mads Ostberg, Bryan Bouffier, Juho Hänninen et Martin Prokop. Le seul abandon d’une WRC aujourd’hui revient au Belge Thierry Neuville, parti à la faute avec sa Ford Fiesta RS WRC. Comme l’an dernier, il ne verra pas la deuxième journée du Monte Carlo.

Outre la domination de Loeb, ce qui retenait l’attention au soir de la première étape, ce sont les problèmes de chronométrage. La FIA a décidé de ne plus attribuer ce mandat à Stage One Technology cette année, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le nouveau chronométreur ne remplit pas son cahier des charge.

Tant pour les fans que pour les équipages, comme le souligne Sébastien Loeb : « Je n’ai rien contrôlé, car la défaillance du système de chronométrage officiel ne me permettait pas d’adapter mon rythme en fonction des autres. »

Classement général après l’étape 1 :