Les équipes sont furieuses concernant le chrono !

Des problèmes qui ne sont pas dignes d’un championnat du monde

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16 janvier 2013 - 23:46
Les équipes sont furieuses concernant le

Les constructeurs présents en championnat du monde des rallyes sont en colère après une journée calamiteuse au niveau chronomètre lors de la première étape du rallye de Monte Carlo. La confusion a régné dans les équipes et également auprès du grand public. Une publicité dont se passeraient volontiers les acteurs du WRC.

Et le responsable, c’est la société espagnole Sistemas Integrales de Telecomunicación (SIT), remplaçante de Stage One Technology qui chronométrait le WRC depuis de longues années.

Pour commencer, les temps intermédiaires ne fonctionnaient pas sur les quatre spéciales du jour. Mais le pire est arrivé lors de la troisième spéciale avec des résultats totalement farfelus. On y a notamment retrouvé Thierry Neuville en leader, alors que Sébastien Loeb naviguait au dixième rang.

Le directeur de Volkswagen Motorsport, Jost Capito, a lancé de nouveaux griefs envers la FIA après s’être plaint d’un manque de communication (voir notre information) : « C’est totalement inacceptable ce que nous avons vu aujourd’hui. »

« La FIA espère que les constructeurs et les équipes se préparent bien et leur font payer un droit d’entrée exorbitant. Le moins que l’on puisse attendre, c’est un chronométrage correct ! » s’est emporté Capito. Il faut en effet savoir que l’inscription d’un constructeur s’élève à 306’000 €.

« Et on ne parle pas seulement des temps, mais aussi de la sécurité. La FIA pousse tellement pour la sécurité que je ne comprends pas comment ils peuvent lancer des spéciales où le système de sécurité ne fonctionne pas, où il apparaît sur l’écran qu’il y a une urgence, mais que la voiture est en mouvement. S’il y a une réelle urgence, qu’est-ce qu’il adviendrait ? » questionne l’Allemand. « C’est complètement irresponsable ! »

Mais Capito n’est pas le seul à penser cela. Yves Matton, directeur de Citroën Racing, ne mâche pas non plus ses mots. Le leader du rallye, Sébastien Loeb, était déjà signalé par le système SIT comme stoppé dans la première spéciale. « C’est impossible de travailler comme ça, » a déclaré Matton.

Julien Ingrassia, copilote de Sébastien Ogier, a également fait part de sa frustration : « Il y a des choses simples où il n’y a pas besoin de révolution, » a t-il dit. « Il semble que la grande amélioration sur le championnat, cette année, c’est qu’il n’y a plus les grandes horloges au début des spéciales ! »

Comme de nombreux fans de rallye sur les réseaux sociaux, Ingrassia pense qu’« on est censé aller de l’avant. Mais parfois, il faut savoir revenir en arrière, » suggérant clairement de revenir à la technologie développée par Stage One.

Pedro Cieza, de la société actuelle de chronométrage, a déclaré qu’« il y a eu une accumulation de problèmes qui seront étudiés avec la FIA. »

Mais ce soir, l’une des principales préoccupations des équipes est que l’étape de ce mercredi était la plus simple à chronométrer durant ce Monte Carlo. Il n’y avait que quatre spéciales relativement proches du parc d’assistance, alors que dès demain matin, le rallye se déplacera plus loin et dans les montagnes.

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