Changement de moteur de voiture : une réparation à la portée de tous ?

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12 juillet 2021 - 13:54
Changement de moteur de voiture : (…)

En matière de mécanique automobile, le changement de moteur s’impose lorsque les réparations et le remplacement de certaines pièces défectueuses requièrent un budget trop élevé. L’objectif de cette opération est de rendre à la voiture sa première jeunesse. Le remplacement d’un moteur peut également être envisagé en vue d’augmenter la puissance du véhicule. Mais cette réparation est-elle vraiment à la portée de tous ?

Remplacer le moteur d’une voiture : l’importance du choix des pièces détachées

Le changement de moteur est considéré comme une greffe à "capot ouvert". En pratique, le garagiste extrait la motorisation existante pour la remplacer par un nouveau moteur. Celui-ci sera par la suite raccordé à l’ensemble de la mécanique. Dans l’optique de réaliser des économies, il est vivement conseillé de se procurer un moteur de voiture d’occasion sur Autopart24.fr, une plateforme dédiée aux pièces détachées auto d’occasion. Quoi qu’il en soit, le changement de moteur s’avère moins onéreux que le remplacement des pièces maîtresses, particulièrement difficiles à réparer, telles que les joints de culasse, les turbos ou encore les courroies.

Le changement de moteur s’impose également lorsque le moteur actuel commence à s’essouffler. Cela suppose une panne lourde et imminente. En ce qui concerne la législation, le remplacement d’un moteur est autorisé lorsque la puissance du nouveau moteur est identique à celle de la motorisation défaillante. En revanche, la loi est beaucoup plus exigeante lorsqu’il s’agit d’un moteur plus puissant. Dans tous les cas, les nouveaux réglages doivent concorder avec le certificat de conformité fourni par le constructeur. Si ce n’est pas le cas, il convient d’en informer l’administration. Celle-ci décidera si le véhicule pourra circuler ou pas.

Quels sont les risques en cas de non-déclaration de remplacement de moteur ?

Un remplacement de moteur n’est pas une opération anodine. Le moindre changement influant sur la nature du véhicule doit être communiqué aux autorités.

De fait, si l’assurance vient à vérifier l’état du moteur et que celui-ci ne concorde pas au certificat d’homologation, le conducteur risque d’être pénalisé. En premier lieu, la compagnie d’assurance procèdera à la résiliation du contrat. Ensuite, le conducteur devra payer les frais en cas d’accident et rembourser les dommages indemnisés aux tiers. En toute logique, la voiture concernée risque la mise hors circulation.

Comment trouver le bon modèle de moteur ?

Lorsqu’un mécanicien conseille à un automobiliste de changer le moteur de sa voiture, il incombe à ce dernier de trouver le bon modèle, neuf ou d’occasion. Pour ce faire, il convient de se renseigner auprès du constructeur ou du représentant de la marque en France, afin d’en apprendre davantage sur le type de moteur autorisé. La durée de vie d’une motorisation de voiture dépend de la manière dont l’automobiliste conduit au quotidien. Les habitudes, comme l’utilisation de carburant et d’huile de qualité, optimisent sa longévité.

Le coût d’un nouveau moteur dépend essentiellement de la marque du véhicule. Les paramètres comme le kilométrage enregistré et l’âge de la voiture peuvent jouer ou non en faveur du conducteur qui s’apprête à se procurer un moteur. À titre de référence, le compteur d’un moteur d’occasion affiche généralement entre 150 000 et 200 000km.

Quand faire appel à un professionnel pour procéder au changement de moteur ?

Même si le conducteur lésé dispose d’une certaine expertise en mécanique, les réparations importantes doivent être confiées à un professionnel de la mécanique. C’est notamment le cas du changement de moteur. Les garagistes effectuent le remplacement de la motorisation dans le respect du cahier des charges remis par le constructeur. De ce fait, ils garantissent le bon fonctionnement du véhicule, ainsi que la sécurité du conducteur et des occupants.

Est-il possible de proposer une pièce détachée pour une réparation en garage ?

Le mécanicien doit obligatoirement proposer des pièces détachées issues de l’économie circulaire à son client (article L.121-117 du code de la consommation). Cette loi s’applique d’ailleurs depuis le 1er janvier 2017. Toutefois, l’origine des pièces fait l’objet d’un encadrement rigoureux. Ainsi, elles doivent provenir de véhicules classés hors d’usage (VHU) et destinés à la destruction. En outre, les pièces et autres éléments remis en état doivent porter la mention "échange standard". Il faut savoir que les pièces d’occasion doivent répondre aux exigences de fabrication et de garantie imposées par le constructeur. Autrement dit, elles sont soumises aux mêmes cahiers des charges que les pièces d’origine.

Le garagiste évite de proposer des pièces de réemploi si celles-ci présentent un risque pour la santé publique, pour la sécurité routière et pour l’environnement. Le consommateur peut quant à lui refuser la réparation avec une pièce d’occasion (article L.224-67 du code de la consommation). Il a aussi le droit de fournir au mécanicien une pièce de rechange d’occasion qu’il aura lui-même achetée de son côté, auprès d’une plateforme spécialisée par exemple.

Toutefois, le garagiste n’est pas contraint d’accepter cette pièce s’il estime que la qualité n’est pas satisfaisante. En tant que professionnel, son rôle consiste à informer les consommateurs sur les pièces détachées d’occasion à privilégier. Il convient de rappeler qu’un particulier ne peut pas vendre des pièces détachées provenant d’une voiture qui ne roule plus.

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