Un tour du circuit de Losail avec Tom Coronel
Un circuit intéressant, surtout de nuit
En se déroulant en nocturne, à la lueur des projecteurs, le meeting FIA WTCC DHL Race of Qatar se distingue des autres manches du WTCC. Tom Coronel nous guide aujourd’hui pour un tour du Losail International Circuit, long de 5,380 kilomètres.
« Nous flirtons avec les 245 km/h lorsque nous approchons du virage 1, une courbe en deux portions qui se négocie sur le troisième rapport. Il s’agit en effet d’un léger banking, dans lequel on peut freiner tard, et j’adore ça.
« Vous grimpez ensuite jusqu’au 4e rapport pour parcourir la courte ligne droite menant au virage 2, qui se prend lui aussi en 3e à 110 km/h. A part qu’il va sur la gauche, il s’agit du même type de virage que le premier. On peut donc encore une fois écraser la pédale de freins, et tout particulièrement dans les premiers tours lorsque vous devez défendre votre position.
« La sortie du 3e virage est importante et il faut être à fond pour aborder la ligne droite qui aboutit sur le 4e. Si vous ne redressez pas la voiture suffisamment tôt, il peut y avoir un léger patinage des roues qui peut endommager vos pneus.
« On aborde donc ensuite le virage 4 à 220 km/h, en 4e, et il faut s’attacher à le négocier d’une traite avec le 5. Si votre auto n’est pas bien équilibrée ici, cela complique la tâche, et si vous freinez trop tard, vous ratez totalement la sortie du 4 et l’entrée du 5. Le dégagement est très important à cet endroit et je me souviens que l’an passé, plusieurs concurrents ont cherché à en tirer avantage.
« Le turn 6 est un gauche serré qui se passe en 2e et où on peut beaucoup faire patiner les pneus. Ce qui est totalement l’opposé dans le 7e virage que l’on franchit en 4e. Après le 8e, qui n’est pas vraiment une courbe, vous négociez très vite – à 190 km/h et en 5e – le 9, après quoi vous devez sauter sur les freins avant le Turn 10.
« Il est primordial de ne pas escalader trop généreusement les vibreurs du n°9 car vous sacrifiez la ligne droite qui s’en suit et risquez encore de patiner. Le 10 est ensuite assez lent, à 110 km/h en 3e.
« Le 11e virage se passe facilement à fond de 5e. Vous entrez à 230 km/h et redescendez à 180 km/h en milieu de courbe, ce qui est assez élevé. Vous accélérez ensuite entre les virages 12 et 13, puis rétrogradez en 4e dans le suivant où l’on peut subir du sous-virage alors que l’on évolue à 160 km/h. On perd ainsi en puissance et en motricité. Si vous vous loupez, même légèrement en patinant, cela offre à votre adversaire une chance de dépasser à l’intérieur du 16e et dernier que l’on aborde à 210 km/h. Si en revanche, vous au contraire réussissez votre sortie, vous pouvez à votre tout espérer tenter une manœuvre au virage n°1. »
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