Un rallye de Sardaigne qui s’annonce difficile

"Il n’y a pas de ligne droite pour reprendre son souffle"

Par Franck Drui

5 mai 2011 - 09:56
Un rallye de Sardaigne qui s'annonc

Jari-Matti Latvala s’attend à un exercice difficile dans les spéciales 2 et 4 de la cinquième manche de la saison.

Répondant aux questions de WRC.com après deux jours de reconnaissances, le Finlandais souligne les difficultés de Monte Grighini Nord et Monte Grighini Sud.

« Ce sont les chronos les plus difficiles », confie le pilote Ford Abu Dhabi World Rally Team. « Les routes sont sinueuses, il n’y a pas de ligne droite pour reprendre son souffle. Et il y a beaucoup de barrières de sécurité à l’intérieur des virages. Les trajectoires ne sont pas naturelles. »

Dernier vainqueur en Sardaigne, Latvala continue : « Après de récentes pluies, la surface des routes de dimanche est bien plus souple. Concernant le balayage, la deuxième journée devrait être la plus compliquée. Vendredi et dimanche, ce ne devrait pas être très pénalisant. »

Kris Meeke, qui fait débuter la Mini John Cooper Works WRC, avait participé au Rallye de Sardaigne l’an passé, hors WRC.

« Je n’ai fait qu’une spéciale de la première journée », confie le Britannique. « Cela ne représente que 14 kilomètres de notes. Pour le reste, nous roulons dans la direction opposée ou le parcours est différent. »

« La première spéciale du rallye ressemble à une spéciale de Nouvelle-Zélande. Terranova, le dimanche, est l’opposée. Durant les reconnaissances, il fallait rouler très lentement. C’était excessivement technique avec de l’eau et de la boue. Peut-être que ce sera un peu plus sec dimanche. »

Pilote M-Sport Stobart, PG Andersson avoue qu’il n’avait jamais vu des spéciales aussi difficiles : « Elles sont très cassantes cette année. Je ne les avais jamais vues dans cet état. Peut-être que les pluies ont eu un impact négatif. Vendredi, ce sera plus rapide avec beaucoup de virages cachés. »

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