Un bon cru 2012 pour André Lotterer chez Audi

André Lotterer a connu une très belle saison 2012 avec une nouvelle victoire aux 24 Heures du Mans couronnée par un titre de Champion du Monde d’Endurance décroché en compagnie de ses compères Benoît Tréluyer et Marcel Fässler. Le trio de l’Audi R18 e-tron quattro #1 a tout de même eu du fil à retordre en fin de saison avec un Toyota Racing très pressant sur les hommes du Dr Ullrich, sans oublier la seconde Audi de McNish/Kristensen.

André Lotterer se souvient des meilleurs moments : « Bien évidemment notre deuxième victoire aux 24 Heures du Mans a été un grand moment. C’est et ce sera toujours la course la plus importante. Il y a eu aussi la pole aux 12 Heures de Sebring pour l’ouverture du championnat. Malheureusement, un excès de vitesse dans la voie des stands nous a coûté du temps suite à une pénalité. Je retiens également de bons souvenirs à Fuji en raison de la lutte intense contre Toyota. Nous avons été couronnés seulement lors de la finale. »

Cela fait maintenant trois ans que André Lotterer roule pour le compte d’Audi : « Je suis extrêmement reconnaissant à Audi de m’avoir donné cette chance. J’ai couru au Japon durant une longue période. Pour cette raison, il n’était pas facile de revenir en Europe, d’autant plus que l’attention sur la performance japonaise n’est pas forcément celle qui est la plus visible. En 2009, j’ai eu l’occasion de rouler pour une équipe privée au Mans. Ce fut une surprise fantastique de rejoindre ensuite l’équipe d’usine et de s’asseoir immédiatement dans une auto capable de gagner. »

En début de saison, tout le monde s’attendait à un cavalier seul d’Audi, mais Toyota a répondu présent dès ses débuts en compétition à l’occasion des 24 Heures du Mans : « On savait que Toyota était capable de gagner. C’était pour nous un défi. Il est facile d’oublier ce que cela signifie. Si on ne gagne pas une course, il faut au moins avoir une bonne chance de terminer sur le podium. Cependant, lorsqu’un résultat hors du Top Ten est dans l’équation, comme ce fut le cas à Sebring, alors les choses deviennent très intéressantes. D’autant plus que nos adversaires provenaient de la même équipe, avec sept podiums et ils ont toujours pris de gros points. C’est pourquoi nous avons dû rattraper le temps perdu. Le résultat n’a été clair qu’à la fin. Ce n’était pas une année facile ! »