Trois questions à Pierre Campana

Après son premier Monte Carlo

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29 janvier 2010 - 10:43
Trois questions à Pierre Campana

Pierre Campana a disputé, la semaine dernière, son tout premier rallye de Monte Carlo.

Déjouant tous les pièges de cette légendaire épreuve, il en a rallié l’arrivée à la douzième place finale et a terminé deuxième du Clio R3 European Trophy, derrière le belge Kris Princen…

Quel bilan tirez-vous de ce rallye de Monte Carlo ?

« Tout d’abord, le simple fait de participer à ce rallye était un rêve devenu réalité. Le rallye de Monte Carlo est une épreuve mythique, aussi connue que les 24 heures du Mans ou les 500 miles d’Indianapolis. Quand j’étais petit, je regardais le rallye de Monte Carlo et j’espérais avoir un jour la chance de le disputer. »

« Je suis très satisfait de notre performance. Nous étions avant tout là pour apprendre. C’est un rallye extrêmement particulier, sur lequel l’expérience est importante. Il est donc difficile de bien y figurer dès la première participation. Nous avons dépassé nos attentes en terminant deux spéciales dans le top dix, en prenant la deuxième place en deux-roues motrices et en jouant la gagne dans le Trophée Clio. Je suis vraiment ravi. »

A quel point a-t-il été difficile de s’adapter aux conditions du Monte Carlo ?

« Le truc avec le Monte Carlo, c’est que les conditions changent en permanence. Par endroits il est assez facile de s’adapter : on a un bon feeling avec la voiture et la route. Puis, dans la seconde qui suit, on n’a plus du tout de grip. Il n’est pas rare d’attaquer une spéciale sous le soleil et de terminer sous une grosse averse de neige. On ne peut pas s’adapter à la surface de la même façon que sur un autre rallye. Plus on roule, plus on ‘sent’ les routes et le meilleur choix de pneus à faire. Nous avons appris beaucoup et nous serons plus forts la prochaine fois. »

Qu’est-ce qui vous attend maintenant ?

« Bonne question ! Ma réponse est simple : je veux disputer le plus de rallyes possible et continuer à engranger de l’expérience. Bien sûr, ça coûte de l’argent et notre programme sera dicté par le budget dont nous disposerons. Nous avons pris un bon départ dans le Trophée Clio et ce serait fantastique de pouvoir continuer. D’autant plus qu’il roulera en parallèle de deux autres manches de l’IRC, en Belgique et en République Tchèque. Ayant vu les Super 2000 à l’œuvre, j’adorerais pouvoir en piloter une. Elles ont l’air incroyable. »

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