Tréluyer impatient de piloter l’Audi R18

Deuxième année de collaboration avec Audi

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18 décembre 2010 - 15:36
Tréluyer impatient de piloter l'Aud

Deuxième des dernières 24 Heures du Mans, Benoît Tréluyer poursuivra sa collaboration avec Audi l’année prochaine. Celui qui, à ce jour, reste le seul pilote à s’être installé derrière le volant de l’Audi R15 et de la Peugeot 908 répond à nos questions.

Quelle fut ta première impression en découvrant l’Audi R18 ?

Benoît Tréluyer : Je trouve son design fascinant et très agressif ! Je suis pressé de la piloter. J’ai suivi les différentes étapes de sa conception au travers des maquettes qui nous étaient régulièrement présentées. Tous les pilotes ont été consultés durant les différentes phases de l’étude. Le tableau de bord reprend les fonctions que nous avions sur la R15 Plus, en incluant les modifications que nous avions demandées.

L’année dernière, tu soulignais le confort qu’offrait l’Audi R15 par rapport à la Peugeot 908 que tu avais pilotée en 2009. Le manque de visibilité engendré par le toit du prototype français te gênait. Qu’en sera-t-il dans ta nouvelle monture ?

Je me suis installé dans la R18, et j’ai constaté que nous aurions le même problème. Nous allons travailler pour que notre position de conduite soit la meilleure possible, mais les montants du pare-brise seront toujours là. Cependant, cette obstruction n’est gênante que dans les virages serrés, et il y en a peu au Mans.

Allan McNish et Timo Bernhard ont étrenné la voiture. Quelles sont leurs premières impressions ?

Allan est ravi. Les premiers tests se sont très bien déroulés, mais la performance n’est pas encore à l’ordre du jour. Je ne connais pas les chiffres exacts, mais je crois que pas mal de kilomètres ont déjà été couverts.

Quand sont planifiés tes premiers essais ?

Juste après les vacances de Noël !

Connais-tu ton programme pour 2011 ?

Pas encore, cela dépendra en parti de mon avenir au Japon. J’espère poursuivre en GT 500, à condition d’avoir des garanties concernant les ambitions de Nissan dans cette discipline. Nous avons beaucoup progressé avec les pneus Michelin cette année, et j’aimerais récolter les fruits de notre travail. Avec Audi, je ferai les 24 Heures du Mans, et il reste une place à prendre pour l’Intercontinental Le Mans Cup.

En parlant de Nissan, le constructeur prépare un moteur pour la catégorie LM P2. Tu connais bien ce bloc…

Oui, il s’agit du V8 4,5 litres que nous utilisions en Super GT jusqu’en 2009. C’est un moteur éprouvé depuis longtemps, et donc déjà très fiable. C’est une excellente base pour un moteur d’endurance.

Le 5 décembre dernier, tu participais au Nismo Festival sur le circuit de Fuji. A cette occasion, tu as pris le volant d’une Nissan R390 GT1, 3eme des 24 Heures du Mans 1998. Une autre époque…

Oui, mais elle est plus puissante que ma GT 500 actuelle ! J’ai pris beaucoup de plaisir à son volant, même si les réglages n’étaient pas adaptés.

D’après le Blog de Benoit Treluyer / Julien Hergault

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