Tour de Corse : réactions après l’ES3
De la pluie et des surprises !
Elfyn Evans signe un temps canon dans cette deuxième spéciale de la journée (l’ES2 a été annulée), courue sur des routes très sales avec de la boue, de nombreuses flaques et des coulées d’eau. Le Gallois réalise un chrono de 26min 48sec et 5dixièmes. Il précède le surprenant Kevin Abbring de 10sec 3dixièmes et Stéphane Sarrazin de 24sec et 1 dixième.
Le grand perdant de la spéciale d’Orezza est Sébastien Ogier. Le pilote VW, victime d’une crevaison lente, a dû s’arrêter dans le chrono pour changer de roue.
Cette ES3 chamboule le classement général et permet à Evans de se porter en tête du Tour de Corse. Le pilote Ford précède Abbring de 18sec 7dixièmes et Jari-Matti Latvala de 22sec 9dixièmes. Sébastien Ogier rétrograde en dixième position, à 1min13sec 2dixièmes du leader.
1. OGIER/INGRASSIA :
« On se doutait que cette spéciale serait une loterie. Nous avons été victimes d’une crevaison lente à l’arrière gauche. Je n’ai rien touché. J’ai continué à rouler avant de devoir me résoudre à changer la roue. Je n’ai pas pris de risques. J’étais plutôt en mode survie avec toutes ces pierres sur la route. »
2. LATVALA/ANTTILA :
« Cette spéciale était piégeuse, très exigeante, un peu comme au Monte-Carlo. J’ai été très prudent car je ne voulais pas perdre du temps sur un incident. C’était quand même très sympa. »
9. MIKKELSEN/FLOENE :
« Je n’avais pas de sensations avec les freins et ce n’est pas vraiment idéal sur une telle spéciale pour se sentir en confiance. Le fait que ceux qui ont plus d’expérience que moi sur ce terrain aient rencontré des problèmes confirme que c’était très difficile... »
4. OSTBERG/ANDERSSON :
« Je ne sais pas si j’ai roulé sur un bon ou un mauvais rythme… »
3. MEEKE/NAGLE :
« C’est une spéciale très difficile, un peu comme au Monte-Carlo quand on n’a pas les bons pneus. J’ai eu quelques petites coupures moteur. Cela m’a rendu très nerveux. Cela ne s’est finalement pas trop mal passé. »
5. EVANS/BARRITT :
« Je ne pensais pas faire un aussi bon chrono et me retrouver ce soir leader de la course. C’était très difficile car il y avait beaucoup de changements d’adhérence mais les ouvreurs ont fait du bon boulot. Cela m’a bien aidé. Je suis surpris de mon temps même si je pensais avoir bien roulé. »
6. TANAK/MOLDER :
« Il y avait beaucoup d’eau sur la route et ce n’est jamais réconfortant d’évoluer dans de telles conditions. J’ai quand même essayé d’être prudent mais cela ne nous mettait pas à l’abri pour autant. »
20. PADDON/KENNARD :
« Nous avons tapé une gosse pierre à la fin de la spéciale dans un virage à droite. J’ai eu de la chance de ne pas crever mais la jante droite est endommagée. Il y’avait donc de grosses vibrations dans le volant. J’ai également fait un deux roues. Je suis content d’être à l’arrivée ! »
8. SORDO/MARTI :
« Il y avait beaucoup de flaques d’eau au début de la spéciale. J’ai effleuré un rocher en prenant une corde. Je n’ai même pas crevé mais la jante avant gauche a été endommagée. Il a fallu que je m’arrête pour changer le pneu. Après c’était bien. Difficile mais intéressant. C’est dommage car il y’avait un coup à jouer dans cette spéciale que j’apprécie beaucoup. »
21. PROKOP/TOMANEK :
« Les conditions étaient très compliquées. Je me suis fait des frayeurs tout le long. C’est normal que tous les pilotes se plaignent. »
14. KUBICA/SZCZEPANIAK :
« Pour rouler vite dans ces conditions, il fallait vraiment être en confiance. » A noter qu’il termine la spéciale avec une grosse entaille sur la bande latérale du pneu avant gauche.
12. LEFEBVRE/PREVOT :
« C’était très difficile. Je n’ai pas roulé. Je n’ai jamais vu ça, même au Rallye du Touquet ! Entre notre passage et celui des ouvreurs l’état de la route a beaucoup évolué. Pour une première fois dans de telles conditions, au volant d’une WRC, ce n’était vraiment pas facile. »
37. BERTELLI/GRANAI :
« Je me suis fait une frayeur sur un virage glissant. Dès lors, je me suis contenté de finir la spéciale. »
10. ABBRING/MARSHALL :
« Je savais que j’avais un bon rythme dans les 20 premiers kilomètres. J’ai tout de même veillé à rester très prudent. Nous avons fait quelques ajustements à l’assistance à midi. J’ai un bon feeling avec la voiture et nos notes sont bonnes. Je ne veux pas être trop enthousiaste. Je me fie aux notes et ça marche. »
15. BOUFFIER/DE LA HAYE :
« J’ai roulé plus en confiance que dans la première spéciale de la journée. C’est tellement étroit et piégeux que tu ne peux pas vraiment te lâcher. »
22. SARRAZIN/RENUCCI :
« Incroyable ! Ce n’était plus des coulées d’eau mais des rivières qui traversaient la route ! Je viens de m’apercevoir que la barre anti roulis est cassée. Je ne m’en étais pas rendu compte avant mais maintenant je comprends mieux pourquoi la voiture survirait en fin de spéciale. »
25. DELECOUR/DE CASTELLI :
« C’est à coup sûr l’une des spéciales les plus difficiles de l’année. Il y avait beaucoup de boue, la route était entièrement pommadée. »
24. DUMAS/GIRAUDET :
« J’ai cassé la boîte de vitesses mais j’en ai une autre que nous pourrons changer à l’assistance. Rouler dans ces conditions, sans ouvreur, c’est du grand n’importe quoi ! »
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