Tour de Corse : Les échos du parc d’assistance
Entre les deux boucles de la journée
Thierry Neuville a repris la tête du Tour de Corse après l’ES5 et sa troisième victoire de spéciale sur cette épreuve.
« J’ai vraiment un bon feeling avec la voiture. Je sais que nos notes sont bonnes. Nous faisons simplement notre travail et ça semble mieux se passer », a-t-il confié à l’assistance. « Nous avons vu ce qui est arrivé à Bryan Bouffier alors nous ne pensons pas à la victoire. Il roulait vraiment bien et a crevé. C’est vraiment une déception pour lui. Ca pourrait nous arriver à nous aussi alors nous devons continuer comme ça. »
La deuxième place est occupée par le pilote Skoda Jan Kopecky, à 15.8 secondes du Tchèque.
« Il était difficile de ne pas perdre de temps sur les deux premières spéciales. La troisième spéciale s’est mieux passée mais, une fois de plus, nous n’avons pas réussi à être les plus rapides. C’est très difficile parce que je ne connais pas du tout ces spéciales. Nous ne cessons de chercher comment améliorer la voiture mais il est difficile de trouver un compromis sur les réglages. Mais la deuxième place n’est pas une mauvaise position », a-t-il indiqué.
Fidèle à sa nouvelle approche – ne pas prendre de risque démesuré - Andreas Mikkelsen est actuellement troisième.
« Ces spéciales sont typiques de la Corse, très piégeuses et avec des points de freinage difficiles à juger. Il est toujours possible d’attaquer un peu plus mais il est très facile de faire une erreur, comme nous l’avons vu avec Guy Wilks ce matin. Je vais continuer à piloter comme ça et continuer à progresser », a-t-il déclaré.
Vainqueur de l’ES4 et bref leader du rallye, Bryan Bouffier a crevé sur l’ES5 et perdu une bonne minute sur Neuville.
« C’était une corde que tout le monde prenait, nous étions obligés de la prendre pour pouvoir faire le virage. Certains pilotes ont clairement eu plus de chance que nous, ils n’ont pas tapé de pierre, nous si », expliquait Xavier Panseri, copilote de Bouffier. « Il va continuer à attaquer comme un fou parce que tout est possible. La voiture est bonne et tout se passait bien jusqu’à la crevaison. »
Pour Guy Wilks, en revanche, le Tour de Corse s’est terminé à six kilomètres de l’arrivée de l’ES6.
« Guy a reçu un intermédiaire dans la voiture qui n’était pas bon, alors il a essayé d’attaquer un peu plus fort. Il a freiné deux mètres trop tard et est parti dans un fossé. La voiture n’était pas endommagée mais il n’a pas pu revenir sur la route. C’est dommage mais ce sont des choses qui arrivent, c’est le rallye », commentait Marc van Dalen, patron de la structure Kronos qui prépare la Peugeot 207 S2000 de Wilks.