Soheil Ayari : Beaucoup de plaisir à rouler à Imola
"La course en ELMS a été solide"
La famille Ayari a connu un week-end de Pentecôte pour le moins positif. Si Cyrus a vu ses trois Peugeot 208 GTi rafler la mise aux 24 Heures du Nürburgring, Soheil est pour sa part reparti avec deux podiums à Imola. Tout a débuté le samedi avec une deuxième place (LMPC) aux 3 Heures d’Imola aux côtés d’Anthony Pons avant de s’imposer le lendemain sans la moindre contestation lors de la course 2 du Championnat de France GT au volant d’une Ferrari 458 Italia/Team SOFREV-ASP partagée avec Jean-Luc Beaubelique. L’Aixois se replace dans les deux championnats à l’issue du week-end italien où il fait office de capitaine d’équipage.
Laurent Mercier : Quel bilan tirer du meeting en European Le Mans Series ?
Soheil Ayari : « J’ai pris beaucoup de plaisir à rouler à Imola. Le tracé est vraiment plaisant. La course en ELMS a été solide même s’il est compliqué de se battre contre un équipage qui n’a pas le même profil que le notre. Avec Anthony, nous sommes parfaitement dans la philosophie Pro-Am et c’est compliqué de rivaliser contre la concurrence. Anthony a seulement deux ans d’expérience en sport automobile. Il fait ses premiers pas en prototype en revenant d’une mauvaise blessure. Il a fait un travail incroyable sachant que c’était sa première vraie course après un meeting de Silverstone écourté. Nous avons bien travaillé tout au long du week-end et on ne pouvait pas faire mieux. Je suis confiant pour l’avenir car Anthony a encore une grosse marge de progression. Je suis persuadé qu’il va encore gagner au moins une seconde au cours de l’année. Il a une très belle faculté d’adaptation en gérant très bien ses relais. »
Sur le plan du Championnat de France GT, pas grand-chose à dire avec une course 2 parfaite...
« Le circuit d’Imola permet à la Ferrari 458 Italia GT3 de s’exprimer pleinement sachant que le Team SOFREV-ASP est rôdé à l’auto. Mon départ a été parfait en étant un peu plus prompt que mes adversaires. Il a ensuite fallu gérer et Jean-Luc a parfaitement terminé le travail. La course du samedi a été plus compliquée mais nous repartons d’Italie avec de gros points dans l’optique du championnat. Les pilotes « B » ont énormément progressé même si quelques pilotes n’ont pas grand-chose à faire en « B ». Le niveau du championnat est très relevé, ce qui en fait l’un des plus élevé en Europe. Pour nous, il n’était pas possible de faire mieux avec un doublé le dimanche. L’équipe a vraiment fait un superbe travail et on ne peut que les remercier. »
Ton timing a été plus que serré en passant d’un baquet à un autre. Pas trop compliqué ?
« On ne peut pas dire que c’est facile surtout qu’à certains moments, j’ai juste eu le temps de passer d’une auto à l’autre. Imola n’est pas le Paul Ricard. Là il n’y a pas de pardon et il faut être calé. »
Qu’en est-il d’une participation aux 24 Heures du Mans ?
« Je reste disponible pour Le Mans que ce soit en LMP2 ou en GTE. J’ai bien conscience qu’il reste peu de baquets disponibles mais s’il y a une opportunité je serai là. Je fais partie des pilotes qui ont l’expérience de cette course en LMP1, LMP2 et GT. Il est possible que je prenne part à la Journée Test en compagnie d’Anthony sur l’une des autos du Team Endurance Challenge. Pour le reste, je reste à l’écoute.... »
Propos recueillis par Laurent Mercier
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