Simon Pagenaud de retour aux affaires en ALMS
Simon Pagenaud is back !
« Simon Pagenaud is back » pourrions nous titrer. Malgré un programme bien chargé en IZOD IndyCar, le Champion ALMS 2010 fait son retour dans une série ALMS qu’il affectionne tout particulièrement. De plus le Poitevin est au volant d’une auto qu’il connaît bien même si la HPD a évolué par rapport aux dernières 12 Heures de Sebring. Après Highcroft Racing en 2011, c’est avec le Muscle Milk Pickett Racing que l’on retrouve Simon, en compagnie de Lucas Luhr et Klaus Graf. « Le châssis de la HPD ARX-03a est tout nouveau » nous confie Simon. « L’auto est plus efficace au niveau aéro et le châssis est plus rigide. Le moteur a également reçu plusieurs évolutions. Je ne me fais aucune inquiétude quant à la fiabilité de la HPD. Nous avons conscience que nous n’avons pas fait autant de développement qu’Audi. Si HPD décidait de mettre autant de moyens, nous serions au niveau d’Audi. C’est la meilleure auto « client » qui puisse exister et qui peut tout de même aller titiller les R18. »
On pourrait bien revoir Simon chez Muscle Milk cette saison : « C’est possible que je pilote à nouveau la HPD/Muscle Milk Pickett Racing. Cependant, j’ai beaucoup de sollicitations en IZOD IndyCar et tout dépendra du planning. C’est pour moi une opportunité de rêve que de rouler en IndyCar. Je m’éclate réellement dans tout ce que je fais. Depuis tout petit, j’ai toujours voulu rouler soit en Formule 1 soit à Indianapolis. Malheureusement je vais être obligé de faire l’impasse sur les 24 Heures du Mans compte tenu d’un clash de date avec la manche IZOD IndyCar de Milwaukee. »
Véritable pilier du Team Peugeot Total ces dernières saisons, le Poitevin aurait dû trouver un autre volant suite au retrait du constructeur français : « Comme les autres pilotes, j’ai appris le retrait de Peugeot cinq minutes avant l’annonce officielle. Je suis très déçu pour toute l’équipe qui a travaillé jour et nuit pour développer cette 908. Rouler pour Peugeot m’a beaucoup apporté pour l’IndyCar, notamment au niveau développement, que ce soit moteur ou aérodynamique. C’est une grosse étape de ma carrière qui s’arrête. Dans mon esprit, Le Mans 2011 restera toujours comme un moment particulier et une émotion extrême. D’ailleurs tout le programme était extrême, avec de longues simulations d’endurance sans une minute de sommeil. »
Malgré tout, Simon sera au départ d’une autre des plus grandes courses au monde, avec les 500 Miles d’Indianapolis : « J’attends Indy avec impatience. J’ai disputé les 24 Heures du Mans, roulé en 3.5 à Monaco, et maintenant je vais prendre part à Indy 500. C’est génial car j’aurais roulé sur tous les circuits de mes rêves. J’espère que cela va continuer le plus longtemps possible. Nos essais se sont bien passés et le team Sam Schmidt fait du très bon travail. Je retrouve l’ingénieur avec qui j’étais chez Highcroft Racing en 2010. Il y a une réelle symbiose entre nous. Lui me pousse et inversement. L’équipe est très motivée et s’entraîne beaucoup pour les ravitaillements. Je suis très content de faire partie de ce programme. HP nous a rejoint en tant que partenaire, ce qui donne encore plus de stabilité au sein du team. Nous avons roulé deux jours à Sebring, en étant au niveau de Andretti et Penske. Il nous reste encore du travail, mais nous sommes sur la bonne voie. Le comportement de l’auto est très sain. Si les châssis sont identiques, c’est un peu la guerre au niveau des moteurs. La saison s’annonce très ouverte. »
Sitôt les essais IZOD IndyCar terminés, Simon a rejoint la France pour participer au Rallye de la Vienne au volant d’une Peugeot 306 Maxi : « J’ai pris beaucoup de plaisir en 2011 sur une Citroën C2 R2 Max, et avec mon copilote Manu, nous souhaitions passer à une auto plus puissante. C’était vraiment une belle expérience même si l’aventure s’est terminée de façon prématurée suite à des problèmes électriques. La 306 Maxi est une auto qui date, mais elle est terriblement efficace. Son châssis est incroyable et le moteur exceptionnel. Il est prévu que nous disputions le Rallye d’Automne et si possible le Var. Cela pourrait se faire avec la 306 Maxi, voire une S2000. Le rallye est pour moi une passion et les sensations sont décuplées par rapport à ce que je peux connaître en circuit. En circuit tu anticipes lorsque tu arrives dans un virage, alors qu’en rallye ce n’est pas de l’anticipation mais de la réaction. Il faut suivre les notes à la lettre. Sur chaque spéciale, c’est un tour qualif’. Nous en avons encore discuté hier avec Romain (Dumas), qui lui aussi roule en rallye dès qu’il le peut. »
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