Sébastien Ogier entend repartir du bon pied en Australie
"On laisse l’Allemagne derrière nous et on va de l’avant"
La dixième manche du championnat du monde mène Sébastien Ogier et Julien Ingrassia à l’autre bout de la planète. Plus gros défi logistique de la saison, le Rallye d’Australie c’est la promesse de paysages à couper le souffler, autant que de spéciales complexes qui sauront alimenter le suspense de l’épreuve.
Mais c’est avant tout pour les Français l’occasion de se relancer et de retrouver leurs meilleures sensations. L’équipage aura en effet à cœur d’oublier la violente sortie de route qui a marqué la fin prématurée de son Rallye d’Allemagne, il y a trois semaines.
« Les erreurs se payent, on en a fait l’expérience, mais c’est le rallye, » rappelle Sébastien Ogier. « On laisse l’Allemagne derrière nous et on va de l’avant. Heureusement, Julien et moi allons parfaitement bien après cet accident. On a passé quelques examens pour nous en assurer et les résultats ont tous été bons. »
Ses superbes paysages et la beauté de ses routes font du Rallye d’Australie l’un des moments forts de la saison. Il s’annonce d’autant plus palpitant cette année qu’il est marqué par des enjeux particuliers dans l’optique du championnat : Volkswagen peut y décrocher le titre Constructeurs tandis que Sébastien Ogier tentera d’augmenter son avance au classement Pilotes. Il affiche aujourd’hui 44 points d’avance sur Jari-Matti Latvala, vainqueurs à eux deux de huit des neufs premiers rendez-vous de la saison.
Le Français arrive en Australie fort de l’exploit réalisé l’an dernier, lorsqu’il avait remporté 19 spéciales sur 22. Considérée comme l’une des plus difficiles de la saison, la manche australienne propose des chronos variés, alliant des routes rapides et fluides en rase campagne et des portions étroites et plus insidieuses en forêt. Par temps sec, le balayage y est particulièrement contraignant pour les premières voitures.
« Le Rallye d’Australie me correspond parfaitement. J’adore les spéciales et je me sens toujours bien dans ce pays, » explique le pilote Volkswagen Motorsport. « En 2013, ce rallye avait été pratiquement parfait pour Julien et moi : on avait remporté 19 spéciales sur 22 et, cerise sur le gâteau, on avait marqué trois points bonus avec la Power Stage. »
« Naturellement, on voudrait rééditer ces succès cette année, mais ce sera loin d’être simple : on sera les premiers à prendre la route le premier jour et nos adversaires sont proches et prêts à saisir leur chance, comme Hyundai l’a démontré avec son doublé en Allemagne, » ajoute Seb. « Le Rallye d’Allemagne nous a assurés que le titre Pilotes reviendrait à Volkswagen, mais ça n’est pas encore fait pour le titre Constructeurs. Ce sera clairement notre objectif en Australie. »
Particulièrement compact, l’itinéraire australien prévoit 20 ES pour un total de 315,30 km chronométrés. Le départ sera donné vendredi avec une première étape comptant huit spéciales. C’est la journée de samedi qui s’avèrera la plus longue, avec notamment deux passages sur l’épreuve très attendue de Nambucca d’une longueur de 48,92 km. Six chronos seront enfin à disputer au cours de la dernière journée. Le rallye se conclura par la spéciale typique de Wedding Bells, faisant office de Power Stage.
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