Sardaigne, ES2-3 : Mikkelsen fait le doublé
Le Norvégien remporte les deux premières spéciales du vendredi
Ce vendredi matin, Andreas Mikkelsen a dominé le début de la première étape du Rally Italia Sardegna dont il occupe désormais la tête.
Auteur du meilleur temps sur Tula (22,12 km) et Castelsardo (14,37 km), Andreas Mikkelsen (Hyundai i20) s’offrait une avance de 15’’5 sur son équipier Thierry Neuville (Hyundai i20). Comme pour mieux souligner sa domination, les quatre concurrents le suivant se tenaient en 3’’3 seulement.
Ce matin, le défi montait d’un cran en raison des fortes averses. Malgré une route détrempée et un léger brouillard sur Tula, Andreas Mikkelsen frappait fort en signant le scratch, 9’’1 devant son compatriote Mads Østberg (Citroën C3). Ensuite, il devançait Teemu Suninen (Ford Fiesta) pour 8/10e de seconde sur Castelsardo alors qu’il était l’un des trois seuls pilotes à avoir choisi d’embarquer six pneus Michelin pour la première boucle de l’épreuve.
« Nous avons fait un bon passage sur la première spéciale », déclarait-il. « Nous avons essayé de contenir nos attaques, car on perd de la vitesse dès qu’on est en travers. Il y a donc de la marge pour faire mieux, mais la voiture fait tout ce que je lui demande. Et avec six pneus tendres, je n’ai pas à penser aux éventuelles crevaisons ! »
Pour Thierry Neuville, la pluie était comme un cadeau tombé du ciel. Contraint au rôle d’ouvreur, le Belge craignait de perdre trop de temps sur la terre meuble en balayant la route pour ses concurrents. La météo atypique de la matinée lui permettait toutefois de rentrer par deux fois dans le quinté de tête.
Le pilote Hyundai était talonné par Ott Tänak (Toyota Yaris), troisième à 1/10e de seconde après avoir signé le quatrième temps sur Tula et le troisième sur Castelsardo tout en ajustant ses problèmes de sous-virage entre les deux tests.
Quatrième, Teemu Suninen n’était qu’à trois secondes du podium provisoire malgré une carrosserie endommagée à l’avant et à l’arrière et quelques difficultés à trouver le bon rythme dans les sections les plus lentes. Il précédait Mads Østberg pour 2/10e. Si le Norvégien se plaignait de l’équilibre de sa voiture, il devançait Sébastien Ogier (Ford Fiesta) pour 2’’9. Ce dernier admettait facilement qu’« il semble ne pas aller assez vite. »
Craig Breen (Citroën C3) perdait quelques secondes en manquant un croisement sur Tula tandis qu’Esapekka Lappi (Toyota Yaris) crevait dans la même spéciale. Avec une seule roue de secours, le Finlandais misait ensuite sur la sécurité pour le reste de la matinée.
Deuxième à mi-parcours sur Tula, Elfyn Evans (Ford Fiesta) ne parvenait pas à concrétiser.
« Nous n’avons pas pu nous arrêter sur un droite », confiait le Gallois qui perdait treize minutes. « J’ai fait un travers et j’ai touché le talus. Un bras de suspension a été touché, mais nous l’avons remplacé comme nous en avions un dans le coffre. »
WRC
Sébastien Ogier s’offre un septième titre en WRC en s’imposant à Monza
WRC - Monza, samedi : Evans au tapis, Ogier se rapproche d’un 7e titre
WRC - Monza, vendredi : Sordo, Lappi et Ogier se tiennent en 3 secondes !
WRC - Monza, jeudi : Ogier devance Neuville en Italie
+ sur WRC