Rentrer de Turquie n’a pas été facile

Eyjafjallajokull s’est fait un nom !

Par Franck Drui

23 avril 2010 - 18:19
Rentrer de Turquie n'a pas (...)

Son nom reste un casse-tête à prononcer, mais le volcan islandais Eyjafjallajokull est désormais bien connu du monde entier, après avoir semé la panique dans le ciel européen.

On a beaucoup parlé des difficultés du paddock de Formule Un à revenir de Chine, mais le paddock WRC a eu tout autant de problèmes pour rentrer de Turquie… avec la pression supplémentaire du prochain déplacement en Nouvelle-Zélande.

Tout le matériel, acheminé à bord des camions, a pris la mer entre la Grèce et l’Italie – avec quelques heures de retard – et, si l’équipe Citroën avait tout récupéré mardi, l’équipe Ford n’attendait ses camions que dans la journée de vendredi.

Ses mécaniciens se préparent donc à travailler tout le week-end sur les voitures, afin qu’elles puissent s’envoler vers la Nouvelle-Zélande en milieu de semaine. Et ce n’’est certainement pas le week-end qu’ils attendaient, après un voyage de 70 heures en car depuis la Turquie jusqu’au Royaume-Uni via la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie, l’Autriche, l’Allemagne, les Pays-Bas et la France.

D’autres, plus chanceux, ont pu prendre l’avion de Turquie jusqu’en Grèce, puis en Espagne… mais ont ensuite dû terminer leur voyage par la route ou par le rail.

Les organisateurs du rallye de Nouvelle-Zélande ont suivi tout ceci de très près, inquiets du bon déroulement de leur épreuve durant la première semaine de mai. La réouverture de l’espace aérien européen et le progressif retour à la normale de la situation ont fini de les rassurer.

« Je suis confiant que les équipes arriveront en Nouvelle-Zélande, malgré leurs longs trajets de retour de Turquie », commentait Chris Carr. « Nous faisons le maximum pour que le rallye se passe le mieux possible pour les équipes. Nous serons prêts, à Auckland, le 6 mai. »

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