Ogier a perdu du temps à cause d’un capteur défaillant

Le retard pris réduit à néant les espoirs du Français

Par Franck Drui

3 octobre 2014 - 14:38
Ogier a perdu du temps à cause (...)

Les ingénieurs Volkswagen ont identifié un capteur de boîte de vitesses défaillant comme étant à l’origine du manque de puissance qui a coûté à Sébastien Ogier plus de quatre minutes dans la deuxième spéciale du Rallye de France-Alsace.

Ogier avait l’opportunité de décrocher le titre Pilotes ce week-end. Parti sur la deuxième spéciale du jour avec 0”3 de retard sur le leader, c’est au 40ème rang qu’il l’a conclue, suite à des coupures moteur sur sa Polo R WRC.

La situation s’est aggravée peu après, l’équipage Ogier-Ingrassia ayant pointé en avance pour la troisième spéciale, le copilote Julien Ingrassia n’ayant pas pris en compte le fait que le rallye avait été retardé. Cela leur vaut une pénalité de quatre minutes.

Jost Capito, directeur de l’équipe, a déclaré : « Le problème survenu dans la deuxième spéciale était dû à un capteur de la boîte de vitesses. Il envoyait les mauvaises données au moteur, ce qui a eu pour conséquence de priver Seb de puissance quand il n’accélérait pas à fond. C’est un problème que nous n’avons jamais rencontré et nous allons mener des analyses sur la pièce. Le capteur a été changé à l’assistance. La boîte de vitesses a elle aussi été remplacée, par précaution. »

Capito estime que les efforts fournis par Ingrassia pour trouver une solution à ce problème de capteur expliquent l’erreur de pointage.

« Ils n’avaient aucun répit entre les deux spéciales, si bien que Julien contrôlait le manuel [d’instructions] et le tableau de bord pendant l’ES2 et sur la liaison qui a suivi. La deuxième spéciale a été retardée de quatre minutes, mais ils n’ont pas pris en compte ce délai pour la troisième spéciale, » a-t-il expliqué.

« Quatre ou huit minutes, cela ne change pas grand-chose, alors je pense qu’ils sont contents que ces deux problèmes soient arrivés pendant le même rallye et non pas sur deux épreuves de suite. »

« Julien sait qu’il ne commet pas de fautes, mais que cela peut arriver dans des circonstances comme celles-ci. Je n’ai pas à le rappeler à l’ordre, il est le plus en colère de nous tous. »

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