Neuville : le Sanremo est un vrai défi

Rallye Sanremo 2011 : Le nouveau défi de Peugeot Sport Belux !

Par Franck Drui

20 septembre 2011 - 14:18
Neuville : le Sanremo est un vrai défi

Quatre rallyes en sept semaines ! En IRC, la rentrée s’effectue au pas de course. Après le Barum, puis la Hongrie, et avant l’Ecosse, programmée début octobre, Peugeot Belgique-Luxembourg s’attaque au célébrissime Rallye Sanremo.

Le Sanremo, c’est plus qu’un nom, c’est une histoire. L’épreuve est née il y a plus de 80 ans. En 1973, elle est une des douze manches de la première édition du championnat du monde des rallyes, dont elle fait partie, ensuite, pratiquement sans interruption, jusqu’en 2003. Après quelques années passées dans l’intimité, la « Classique » italienne est, depuis quatre ans, revenue au premier plan grâce à son intégration dans l’IRC (International Rally Challenge).

Cette continuité masque les changements de philosophie dans les difficultés que, au fil des décennies, ses participants ont eu à affronter. Lorsqu’il s’appelait le « Rallye dei Fiori » (Rallye des Fleurs), le Sanremo se déroulait à la fin de l’hiver, sur des routes de montagne couvertes de neige. Plus tard, les organisateurs ont fait de leur épreuve une des plus dures et des plus variées du calendrier, l’étendant sur cinq jours et la prolongeant jusqu’en Toscane, afin d’offrir aux concurrents les chemins de terre à la fois les plus sélectifs, les plus esthétiques et les plus ondulants au monde.

Plus récemment, les évolutions réglementaires en matière de distance à parcourir, d’heures de repos et d’assistance ont amené l’ACI Sanremo à concentrer de nouveau son tracé sur la Riviera dei Fiori et les routes de montagne de l’arrière-pays. Les responsables ont alors changé totalement leur fusil d’épaule en concentrant au maximum, dans l’espace et dans le temps, les difficultés à affronter. En 2010, lors de sa première participation, Thierry Neuville s’en est fait une première idée.

« Les routes sont étroites, tortueuses. Elles ne laissent aucune marge à l’erreur, analyse le pilote Peugeot Belgique-Luxembourg. La trajectoire doit être d’une implacable précision, mais on est loin d’un pilotage de type « circuit », car l’adhérence est rarement constante. C’est le début de l’automne, des feuilles, des châtaignes jonchent la route, le sol est souvent humide et les conditions climatiques sont souvent variables. Bref, c’est un « vrai » rallye, un défi que je me réjouis de relever pour la deuxième fois. »

Pour corser le tout, la première étape se termine, vendredi soir, par la « Ronde », longue de 44km, sur laquelle nombre d’éditions du Rallye Sanremo se sont jouées.

« La « Ronde » est ainsi nommée car son départ et son arrivée sont proches l’un de l’autre, explique Thierry. Elle relie les villages de l’arrière-pays, traverse Apricale, Perinaldo, Baiardo et San Romolo et a la particularité de se dérouler de nuit. Je l’ai disputée l’année dernière. La clé du succès est de savoir y gérer les freins, les pneus, la boîte, afin d’avoir entre les mains une Peugeot 207 S2000 au comportement aussi efficace que constant. »

Traditionnellement, la « Ronde » effectue un délayage, un écrémage dans la liste des nombreux candidats à la victoire, les rescapés ayant à affronter à deux reprises, le lendemain, le colle Langan, le passo di Teglia et le colle d’Oggia, les trois « monuments » qui décident du sort du rallye.

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