Loix n’a pas pu se battre pour la victoire

Freddy Loix n’a pas réussi à rivaliser avec les meilleurs, ce weekend, pour la première participation du peloton au Mecsek Rallye.

Le Belge, pourtant spécialiste de l’asphalte, a toujours été un ton en dessous du duo Mikkelsen-Kopecky et a également été régulièrement devancé par le pilote Peugeot Thierry Neuville.

Il a fait de son mieux et était bien souvent perplexe à l’arrivée des spéciales, ne comprenant pas pourquoi il perdait autant de terrain sur ses adversaires.

« Ca n’a pas été mon rallye le plus facile parce que je n’ai jamais pu rouler sur le même rythme que les trois premiers », reconnaissait-il. « Je faisais toujours le troisième ou quatrième meilleur chrono. Aujourd’hui, quand je suis arrivé à la première assistance, j’ai discuté avec mon ingénieur. Il me poussait mais je lui ai dit ‘Ecoute, je veux finir le rallye comme ça parce que pour le moment je ne peux pas aller plus vite. Peut-être qu’avec un peu de chance je serai sur le podium à la fin du rallye’. »

Il ne croyait pas si bien dire. Andreas Mikkelsen est sorti sur l’avant-dernière spéciale, alors qu’il était en tête, et son abandon a promu Loix à la troisième place.

« Je ne suis pas content d’être monté sur le podium de cette façon, mais ça fait partie du jeu », expliquait-il.

« Le feeling avec la voiture est meilleur, j’ai un bon feeling, mais je perds quelques secondes par-ci par-là. Je vois où je perds du temps mais je ne peux pas réagir pour la fois d’après, ce sont toujours les mêmes erreurs. Ce n’est pas un problème de terre sur la route. Si je me sens bien, comme sur le Barum, la terre ne me gêne pas. C’est plutôt une question de grosse attaque et de confiance », analysait-il. « Nous avons bien commencé mais nous avons ensuite perdu du terrain. La voiture marchait bien et nous avons fait de notre mieux, mais ce n’était pas suffisant pour un meilleur résultat. »

Loix espère se rattraper dans deux semaines, en Italie. « La prochaine manche est le Sanremo, mon rallye préféré, et je crois que nous y serons plus compétitifs qu’ici », prévient-il.