L’actu week-end : Dixon gagne à Toronto et s’envole en IndyCar

Une victoire et une grosse bourde en Slovaquie pour Tarquini

Par Emmanuel Touzot

16 juillet 2018 - 14:25
L'actu week-end : Dixon gagne à (…)

Chaque lundi, nous revenons sur l’actualité principale des sports mécaniques dans le monde entier. Résultats, faits, chiffres, rien ne vous échappe grâce à ce tour d’actu du week-end !

L’IndyCar se rendait au Canada ce week-end pour la manche de Toronto. La domination de Penske en qualifications se poursuivait avec la pole position de Josef Newgarden, et Scott Dixon était de nouveau le seul à lutter et à s’intercaler entre le poleman et ses équipiers, Simon Pagenaud et Will Power.

Au départ, Newgarden prenait le meilleur et la première partie de course voyait une lutte rapprochée entre lui et Dixon. Au 28e tour, une sortie de piste de Ryan Hunter-Reay voyait l’entrée en piste de la voiture de sécurité. A la relance, coup de théâtre : Josef Newgarden tapait le mur avant la ligne de relance !

L’Américain concédait la tête de la course à Scott Dixon tandis qu’au premier virage, un carambolage avait lieu après que Graham Rahal avait percuté Max Chilton. Outre les deux hommes, Alexander Rossi, Will Power et Ryan Hunter Reay étaient impliqués, tout comme Sébastien Bourdais qui faisait là sa deuxième sortie de piste de la course, après un tête à queue au début de celle-ci.

Une fois la course relancée, Scott Dixon a parfaitement géré la course et hormis une frayeur en allant frotter le mur, le Néo-Zélandais n’a plus été inquiété pour aller s’imposer ! Il signe son troisième succès de la saison et devance Simon Pagenaud, à qui un podium fait du bien au milieu d’une saison difficile.

Derrière les deux hommes, on retrouve les deux monoplaces du Schmidt Peterson Motorsports, Robert Wickens devant James Hinchcliffe, tandis que Charlie Kimball complète le top 5 et signe le meilleur résultat de Carlin en IndyCar. Au championnat, Dixon fait le trou avec 63 points d’avance sur Newgarden, qui a terminé neuvième, et 70 points de marge sur Alexander Rossi, huitième à Toronto. Ryan Hunter-Reay et Will Power sont décrochés, à respectivement 84 et 91 points de Dixon.

Retour en Europe, le WTCR faisait escale en Slovaquie, où le week-end a été marqué par une domination de Hyundai. La première course a toutefois été remportée par Pepe Oriola, qui a signé sa première victoire de la saison, et la première pour Cupra.

Jean-Karl Vernay a terminé deuxième de la course devant Gabriele Tarquini, Aurélien Comte et le vétéran Fabrizio Giovanardi, au volant de sa poussive Alfa Giulietta.

La deuxième course a vu une domination sans partage de Gabriele Tarquini, parti seul aux avant-postes après avoir doublé le pilote Zengo, Norbert Nagy, qui a toutefois résisté à Yvan Muller pour signer son premier top 10 de la saison, de la plus belle des manières. Le pilote Cupra était encadré par les Hyundai puisque Yvan Muller terminait sur le podium.

La dernière course a vu le leader du championnat, Gabriele Tarquini, commettre une grosse bourde au départ. L’Italien a manqué son freinage et emporté Benjamin Lessennes, Esteban Guerrieri et John Filippi. Un strike qui provoquait l’entrée en piste de la voiture de sécurité pendant trois tours.

Lorsque la course était finalement relancée, Yvan Muller voyait ses chances de reprendre la main anéanties par une rupture de sa roue avant gauche qui l’envoyait dans les graviers et mettait fin à sa course.

La lutte acharnée dans le peloton n’aura pas empêché Norbert Michelisz de faire triompher une deuxième fois en deux jours l’équipe BRC Hyundai, et il devance Aurélien Comte sur sa Peugeot 308. Thed Bjork sauve la course d’Yvan Muller Racing en terminant quatrième mais concède tout de même le podium pour un dixième de seconde à Frédéric Vervisch, brillant défenseur de ce podium.

Au championnat, Tarquini quitte donc la Slovaquie en leader mais n’a que trois points d’avance sur Muller, tandis que Michelisz grimpe au troisième rang après sa victoire, aux dépens de Yann Ehrlacher.

Le WTCR fait désormais une longue pause de plus de deux mois et reprendra ses droits pour la première des deux manches en Chine, fin septembre, alors qu’il ne reste que quatre meetings.

Enfin, on vous a parlé du titre de champion en Formule E de Jean-Eric Vergne, et bien le Français a assuré une fin de saison en beauté en allant chercher la victoire lors de la deuxième course de l’E-Prix de New York.

C’était en effet la dernière manche de cette saison 4, et la dernière course de l’histoire de la monoplace qui aura roulé pendant les quatre premières années de la Formule E. Après l’obtention du titre samedi, le Français a conclu son exercice de champion avec la manière. C’est de nouveau Sébastien Buemi qui avait signé la pole position, comme la veille, devant les deux Techeetah d’André Lotterer et Vergne, qui devançaient les Audi avec lesquelles elles étaient en lutte pour la couronne mondiale.

Après des essais disputés sous la pluie, on pensait assister à la première course de l’histoire de la Formule E sous la pluie, mais la piste était finalement sèche pour la course. Vergne a directement pris la main au départ, dépassant son équipier et Buemi avant le premier virage.

Lotterer a voulu en faire de même en attaquant Buemi au tour suivant, mais le pilote Techeetah a tiré tout droit et est ressorti tout juste devant Lucas di Grassi. Coup de théâtre, les deux pilotes Techeetah étaient sous enquête pour départ volé, mais il s’est avéré que celui de Vergne était parfaitement légal, contrairement à celui de Lotterer, qui écopait d’une pénalité !

La course a été neutralisée après l’accident de Jose Maria Lopez, qui a précédé celui impliquant son équipier, Jérôme d’Ambrosio, victime collatérale d’un accrochage entre Luca Filippi et Antonio Felix da Costa.

Di Grassi s’est ensuite retrouvé derrière Vergne, les deux hommes étant collés l’un à l’autre, mais le Français résistant au champion de l’an dernier, comme une passation de pouvoir. Derrière en revanche, la bataille a fait rage entre Buemi et Abt. Le Suisse est passé devant l’Allemand mais a ensuite commis une erreur qui l’a repoussé au quatrième rang.

Finalement, Vergne a gagné devant Di Grassi et Abt, tandis que Buemi et Felix Rosenqvist concluent le top 5. Techeetah a manqué le titre de peu et le concède à Audi, tandis que du côté des pilotes, Sam Bird, qui était en lice jusqu’à samedi pour le titre, perd finalement la deuxième place du championnat au profit de Di Grassi.

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