L’IRC déferle sur les routes de Sanremo

Près d’un mois après le Barum Rally, les concurrents de l’IRC sont prêts à reprendre la compétition et à s’affronter sur les routes du mythique rallye de Sanremo.

Une bonne centaine d’équipages sont engagés, dont une trentaine de S2000, au départ d’une épreuve qui s’annonce décisive dans la course au titre.

Seule une victoire pourrait satisfaire Freddy Loix et Kris Meeke et leur permettre de conserver une petite chance. Tout autre résultat les éliminera de l’équation et laissera le seul Jan Kopecky rivaliser avec son équipier Juho Hanninen pour la couronne 2010.

Le Sanremo est la dernière épreuve asphalte de la saison et offre donc une belle opportunité aux adversaires du Finlandais. La première étape du rallye, vendredi, présentera un défi de taille aux équipages avec une longue spéciale nocturne de 44 kilomètres. Autre difficulté pour les concurrents, le programme très compact du rallye : ils disputeront les onze spéciales en un peu plus de 24 heures.

Les spéciales se caractérisent par des sections rapides et fluides, de fréquents changements de rythme et des virages en aveugle, ainsi que des dénivelés. Le revêtement est généralement peu abrasif, même s’il peut y avoir de l’asphalte cassé par endroits. Les spéciales au programme de la deuxième étape présentent en théorie un meilleur niveau de grip que celles de la première étape.

Particulièrement à l’aise sur asphalte, et engagé en parallèle dans le championnat d’Italie, Jan Kopecky fait figure de favori. Les pilotes de l’IRC devront garder un œil sur les locaux Andreucci, Basso et Rossetti, prêts à s’illustrer à domicile.

« Nous avons un sentiment d’inachevé depuis la Sardaigne, où nous avions une chance de gagner jusqu’à ce qu’un petit problème mécanique nous fasse perdre du temps. Je suis très optimiste parce que nous avons été compétitifs en Sardaigne face à de solides adversaires et que nous avons un package très compétitif », confie Andreucci, engagé au volant d’une Peugeot 207 S2000.

« Le Sanremo est un rallye très délicat, avec beaucoup de virages et peu de lignes droites », ajoute Giandomenico Basso. « Je vais me concentrer en priorité sur mes adversaires dans le championnat d’Italie, mais je pense que ce sera également très serré avec les pilotes de l’IRC. »