Journée contrastée pour Ford

La deuxième étape du rallye d’Allemagne a apporté à l’équipe Ford des résultats contrastés.

D’un côté, Jari-Matti Latvala réalise une belle performance sur asphalte, pas vraiment sa surface de prédilection, et reste en bagarre pour la troisième marche du podium. De l’autre côté, Mikko Hirvonen a eu du mal à trouver de bonnes sensations et, sitôt fait, a été contraint à l’abandon (sur l’ES13) par un problème de transmission.

Troisième ce matin, Latvala a perdu une position au profit de Sébastien Ogier sur l’ES10 – le premier passage sur Panzerplatte – et n’a pas réussi à la reprendre. Avant les cinq dernières spéciales, il compte 16 secondes de retard sur le pilote Citroën.

« Je suis arrivé dans une longue courbe à gauche, après une longue ligne droite, le virage était difficile à voir. Mes notes n’étaient pas bonnes et je suis parti trop large. J’ai vu les murs sur le côté de la route et j’ai freiné fort. La voiture a fait un tête à queue et j’ai perdu du temps », expliquait le Finlandais.

« Quand la route était propre, j’avais un bon feeling. C’était le cas sur le deuxième passage sur Panzerplatte et j’ai vraiment bien piloté. Hormis mon tête à queue, la journée s’est bien passée, mais il reste des domaines dans lesquels nous pouvons progresser », ajoutait-il. « Tant qu’il reste des kilomètres, je vais me battre pour reprendre la troisième place, mais je ne peux pas attaquer beaucoup plus fort que je ne l’ai fait aujourd’hui. »

Tout allait mieux pour Hirvonen, cet après-midi, après quelques petits changements de réglages sur sa Focus RS WRC, mais un problème de transmission a mis fin à sa journée. L’équipe a identifié l’origine de la panne et Hirvonen repartira, demain, dans le cadre du SupeRally.

« La voiture était en première, dans une épingle, quand la transmission a lâché. Nous avons poussé la voiture hors de la route, mais nous n’avons pas trouvé ce qui n’allait pas. Il était donc impossible pour nous de continuer », expliquait-il. « C’est décevant parce que j’étais plus content, cet après-midi, et j’avais retrouvé confiance. Je prenais du plaisir à piloter, ce qui n’était pas le cas ce matin quand je n’avais pas le feeling avec la voiture. Je n’avais pas confiance et je voulais que la voiture soit plus précise. Les pneus tendres étaient le meilleur choix pour les trois premières spéciales, mais je n’aimais pas les sensations qu’ils me donnaient. »