Interview de Nyck De Vries - partie 2

Vandoorne est un modèle à suivre

Par Camille Komaël

15 mars 2017 - 16:00
Interview de Nyck De Vries - partie 2

C’est la dernière journée d’essais à Barcelone, avant ceux de Bahrein un peu plus tard. Avant ceux-ci, Nyck de Vries a accordé une longue interview dont voici la deuxième partie. Il y évoque notamment ses principaux rivaux, dont certains connaissent bien McLaren, équipe dont il fait partie en tant que membre du programme de jeunes pilotes. De Vries explique également qu’il aimerait suivre les pas de Vandoorne, qui comme lui est passé par ce programme tout en pilotant - brillamment - en GP2.

Nobu Matsushita fait partie – comme toi – du programme de jeunes pilotes de McLaren et il courra pour ART en F2 cette année. Est-ce que tu t’attends à de bonnes batailles avec lui ?

NdV : Oui, j’espère. ART est une des équipes les plus constantes dans l’histoire du GP2, donc je m’attends à ce qu’ils figurent bien cette année. Nobu sera sûrement souvent devant, en tant qu’un des gars à battre.

Et Oliver Rowland, ancien pilote du même programme, sera chez DAMS. Tu t’attends à te battre avec lui aussi ?

NdV : Oui, pourquoi pas ? Je connais très bien Oliver, nous étions coéquipiers en karting. Il est très rapide. Donc oui, il sera aussi un des gars à battre, j’en suis sûr, surtout que son équipe – DAMS – est aussi assez forte, habituellement.

Comment abordes-tu cette première semaine d’essais à Barcelone ?

NdV : Je vais travailler dur, mais je vais aussi en profiter bien sûr. Ca dure trois jours, et je veux réaliser beaucoup de tours et aider l’équipe du mieux que je peux. J’ai piloté la Rapax avant, à Abu Dhabi, mais ces essais seront différents pour beaucoup de raisons. Je serai un vrai membre de l’équipe cette fois, pas un invité d’un jour qui veut impressionner. Nous avons deux types de pneus auxquels nous devons nous habituer, et on fera tous les trucs habituels de pré-saison, comme les essais de départ, d’arrêts aux stands, etc… On aura encore un essai d’avant-saison, à Bahrein plus tard dans ce même mois, avant les premières courses de la saison, qui auront aussi lieu à Bahrein mi-avril.

Comment partages-tu ton travail en GP2 avec celui effectué sur le simulateur chez McLaren ?

NdV : Je vais être occupé cette année ! Mais c’est super. C’est exactement ce que Stoffel a fait en 2014 et 2015. Il a couru avec beaucoup de succès en GP2 ces deux années tout en faisant beaucoup de travail sur le simulateur de McLaren. Bien sûr, la Formule 2 sera mon objectif principal, et les gars de McLaren le comprennent bien et m’encouragent dans cette voie. Mais même comme ça, je vais être très impliqué dans le programme de simulation de McLaren, et j’en suis ravi car j’aime vraiment beaucoup ça. Je travaille dur sur le simulateur de McLaren car c’est très important pour le développement de la voiture et parce que je le tiens en très haute estime. C’est aussi très bon pour moi d’un point de vue apprentissage. Travailler sur le simulateur de McLaren m’immerge dans le monde de la Formule 1, au coeur d’une des meilleures équipes, et bien sûr c’est aussi le moyen le plus proche de piloter une Formule 1.

Tu dis que chez McLaren on comprend que la F2 sera ton objectif principal – et tu as raison – donc as-tu été en contact avec Zak [Brown] et Eric [Boullier] récemment ?

NdV : Oui, je leur ai envoyé un texto pour leur donner la bonne nouvelle à propos de mon accord avec Rapax, avant que l’annonce soit faite, et ils m’ont tous les deux répondu en me félicitant chaudement. McLaren a tweeté le communiqué de presse de Rapax et j’ai remarqué que Zak l’a retweeté. Je resterai en contact avec Zak et Eric, comme le reste de l’équipe McLaren bien sûr, parce que les courses de F2 sont en même temps que la F1, donc je serai là pour la plupart des Grands Prix. Quand je ne travaillerai pas avec les gars de Rapax dans le paddock de F2, je serai chez McLaren, comme toujours.

Il y a maintenant deux pilotes du Benelux en F1, avec Stoffel Vandoorne et Max Verstappen. Ton objectif est-il de suivre la route de Stoffel ?

NdV : Bien sûr, ce serait magnifique. Stoffel a réalisé deux grandes saisons de GP2, en gagnant le championnat lors de sa deuxième année, et il a même gagné plus de courses que n’importe qui d’autre en GP2. Mais pour être honnête, je ne pense pas à ça. Je me concentre seulement sur le travail que j’ai à faire, qui est de bosser aussi dur que je le peux pour Rapax en F2 cette année. C’est mon boulot. J’y vais une étape à la fois.

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