Ce n’est que partie remise pour le TDS Racing

Dès les Essais Officiels Le Mans Series, TDS Racing a montré que la ORECA 03 était bien au point. Malheureusement, les 6 Heures du Castellet n’ont pas permis de concrétiser en course, le trio Beche/Thiriet/Firth devant abandonner. Malgré tout, TDS Racing a dominé la catégorie quasiment tout le week-end avec une belle pole, Mathias Beche prenant même la tête au scratch en début de course. Mathias tire un bilan positif de cette première course au volant de sa nouvelle monture : « Même si nous n’avons pas rallié l’arrivée, nous sommes satisfaits de notre prestation. J’ai pu montrer que je me suis rapidement adapté au pilotage de l’auto. Toute l’équipe a fait un super travail. Il faudra compter sur nous dès le prochain meeting pour jouer la gagne. Je tiens à féliciter tout le team, mes partenaires, ainsi que Michelin qui m’apporte une aide. »

Si la n°46 a pointé aux avant-postes durant la première heure, les problèmes ont vite retardé l’équipage : « Nous avons d’abord connu un problème de direction qui nous a fait perdre 15 minutes. J’ai d’abord pensé à une crevaison lente, mais ce n’était pas le cas. J’ai ensuite cravaché pour remonter au classement. » Pierre Thiriet a ensuite relayé le Genvois mais une sortie de piste n’a pas permi d’aller plus loin : « Pierre a fait un beau demi relais mais il a dû s’arrêter en bord de piste, l’abandon étant inéluctable. C’est dommage car la voiture fonctionnait vraiment bien, sachant que je suis un peu frustré que Jody n’ait pas pu rouler en course. J’ai un super feeling avec cette ORECA 03. Nous n’avions bouclé que quelques tours lors des Essais Officiels, ce qui fait que nous avons débuté notre vrai travail lors des essais libres. »

Après deux saisons passées en Formula Le Mans, dont une place de vice-champion en 2009, Mathias est ravi de poursuivre l’aventure au volant d’une ORECA : « Pour moi, le LMP2 est une nouvelle étape et la Formula Le Mans est une belle école pour grimper les échelons. Le châssis de la ORECA 03 est vraiment top et j’ai vite pris mes marques. Que les équipes roulent avec un moteur Nissan ou Judd, c’est sensiblement la même chose. Il faut donc faire la différence sur la piste et dans les réglages. Je crois sincèrement qu’à Spa-Francorchamps, nous pourrons tirer notre épingle du jeu. Ce n’est que partie remise ! »