Camilli explique la raison de son accident en Finlande

Le pilote M-Sport est sorti de la route

Par Franck Drui

4 août 2016 - 13:43
Camilli explique la raison de son (...)

Le pilote M-Sport Eric Camilli a pu déceler la raison de sa spectaculaire sortie de route au Neste Rally Finland. Il a fait une erreur lors du premier jour lorsdu premier jour des reconnaissances.

La deuxième participation du Français au Rallye de Finlande s’est terminée dans l’ES14, sa Ford Fiesta RS partant au large dans un virage à gauche, avant de taper un talus et partir dans une série de tonneaux. Camilli estime que sa voiture a quitté la route à 130 km/h, pour le crash le plus spectaculaire de sa jeune carrière.

Revenant sur la raison qui l’a empêché de signer un bon résultat, Camilli pense que lui et son copilote, Benjamin Veillas, ont fait une erreur sur une note prise lors des reconnaissances et corrigée le samedi matin.

« Les notes du premier jour de l’épreuve étaient bonnes car on les a prises le deuxième jour des reconnaissances et je commençais à comprendre les routes », explique Camilli à WRC.com. « Mais l’ES14 (spéciale de l’accident) est celle avec laquelle nous avons débuté les reconnaissances et mes notes n’étaient pas bonnes. Ça s’est vu dans la première spéciale (du samedi), Ouninpohja, où tous mes « moins » auraient dû en fait être des « plus, plus » à bord d’une WRC qui roule à plein régime. »

« Comme j’avais sous-estimé mes notes, j’ai décidé de les corriger. Mais, en fait, le virage de l’ES14 était vraiment un « moins » et on est parti à la faute », reconnaît-il.

Camilli, qui n’avait piloté auparavant qu’une R5 en Finlande, a confié sa surprise de la rapidité des routes. La confiance accumulée lors du shakedown explique peut-être aussi la conclusion de ce week-end.

Et il compare cet événement à la précédente étape du Championnat du Monde : « En Pologne, il y avait la vitesse mais pas beaucoup de virages. Ici, il y a la vitesse, les virages, des arbres le long de la route et des sauts. C’est le rallye le plus impressionnant. »

« Je savais, en venant, que ce serait difficile pour nous, comme en Suède. Lors du shakedown, nous avons cherché à attaquer et nous avons fait le même temps que Paddon, Neuville et Østberg. C’était bien pour une première, et mieux qu’attendu. Peut-être que l’on était trop en confiance et que ça explique notre accident. »

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