6 Heures de Monza : Toyota retrouve la victoire devant Ferrari et Peugeot
Le constructeur français fait son retour sur le podium
Vaincue par Ferrari au 24 Heures du Mans il y a quelques semaines, Toyota a pris sa revanche aux 6 Heures de Monza en s’imposant grâce à la voiture n°7 de Kamui Kobayashi, José-Maria Lopez et Mike Conway. L’équipe italienne place tout de même son prototype n°50 sur la deuxième marche du podium à domicile, devant la Peugeot n°93 qui signe un résultat important pour le constructeur français dans la catégorie Hypercar.
Partie en Pole position devant la Ferrari, la Toyota n°7 conservait sa position en début de course. En revanche, la n°8 pilotée par Sebastian Buemi connaissait un début d’épreuve très compliqué, écopant de deux pénalités, une pour avoir envoyé la Ferrari n°51 en tête-à-queue au premier virage, et un stop and go d’une minute pour avoir sorti l’Aston Martin n°777, qui a été contraint d’abandonner dans la catégorie GTE AM.
Suite au retour aux stands de la voiture de sécurité, la Peugeot n°93 pilotée par Mikkel Jensen, qui avait déjà pris la deuxième place à Miguel Molina juste avant l’interruption de la course, est allée passé Mike Conway au premier virage pour prendre la tête de la course alors que la 9X8 était la plus rapide en piste.
Pendant ce temps-là, d’autres équipes employaient une stratégie décalée et on voyait de nombreux équipages s’échanger la tête de l’épreuve. Mais ce sont bien la Toyota n°7, la Ferrari n°50 et la Peugeot n°93 qui étaient en lice pour la victoire finale, même si le prototype français a fini par perdre du terrain une fois que les températures se sont mises à baisser.
A une heure et demie de l’arrivée, il n’y avait que cinq secondes d’écart entre la Toyota et la Ferrari après un arrêt des deux équipages, et on se disait alors que l’équipe italienne pourrait offrir un nouveau cadeau aux tifosi en s’imposant dans le Temple de la vitesse après l’avoir déjà fait au Mans avec la n°51. Mais durant les dernières soixante minutes, le trafic piégeait Antonio Fuoco qui terminait finalement à 16 secondes du vainqueur. Peugeot termine troisième et peut avoir le sourire après avoir beaucoup souffert depuis son retour il y a un an.
On retrouve la Toyota n°8 au pied du podium, qui est donc bien remontée après avoir pris un tour de retard en début de course à cause des pénalités et qui garde la tête du championnat du monde des pilotes. Les Porsche Penske manquaient de rythme ce weekend et la n°5 termine cinquième, devant la Ferrari n°51 qui a elle aussi limité la casse après son tête-à-queue du début de course.
Porsche Penske place ensuite sa n°6 en septième position, devant la Glickenhaus, la Porsche du Team Jota et la Cadillac qui complète le top 10, après avoir joué de malchance avec le timing de la voiture de sécurité. Pour sa première course dans la catégorie Hypercar, la Porsche de l’équipe Proton Competiton a dû abandonner mais aura par séquences occupé les avant-postes au jeu des arrêts au stand. En revanche, l’autre Peugeot, la N°94, aura beaucoup souffert de problèmes de fiabilité, preuve qu’il reste du travail malgré les progrès du côté des Français.
Coup dur pour WRT en LMP2, Corvette sacrée en GTE AM
Alors que la WRT n°31 se dirigeait vers la victoire dans la catégorie LMP2, un problème moteur lui faisait finalement tout perdre à seulement 20 minutes du terme de l’épreuve. Quel énorme coup dur pour l’équipe belge et ses pilotes.
C’est donc finalement la JOTA n°28 pilotée par Oliver Rasmussen, David Heinemeier Hansson et Pietro Fittipaldi qui s’est imposée, devant l’Alpine n°36 et l’autre WRT, la n°41, qui a arraché la dernière marche du podium à la United n°23 dans le tout dernier tour de course.
Dans la catégorie GTE AM, c’est la Porsche n°77 de l’équipe Dempsey Proton pilotée par Julien Andlauer, Christian Ried et Mikkel Pedersen qui a remporté la mise. Le podium est cette fois complété par la Ferrari n°60 de l’équipe Iron Lynx et par la Porsche n°86 du GR Racing.
Et en terminant quatrième de l’épreuve, l’équipe Corvette Racing a déjà remporté le titre mondial dans sa catégorie. Ben Keating, Nico Varrone et Nicky Catsburg sont donc sacrés alors qu’il reste deux épreuves à disputer au calendrier.
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