2016 dans le rétro : Lada Rosneft
Une saison mitigée avant un départ surprise
Comme en 2015, la Lada Vesta était un cran en dessous des Citroën C-Elysée et Honda Civic en 2016, mais le classement final de l’année précédente permettait à l’équipe russe d’espérer de bons résultats, puisque Gabriele Tarquini avait terminé cinquième au championnat, derrière le quatuor de pilotes Citroën.
Toutefois, les espoirs étaient rapidement refroidis au Castellet puisque la Honda Civic paraissait bien meilleure que la Vesta et cette dernière n’enregistrait qu’une cinquième place comme meilleur résultat dans chaque manche, d’abord grâce à Hugo Valente, puis à Nicky Catsburg.
Ce dernier signait un podium en course principale lors du deuxième meeting de l’année, en Slovaquie, mais cette performance était l’arbre qui cachait la forêt puisque Honda avait déjà remporté les deux courses d’ouverture et Citroën, les deux courses principales. Catsburg continuait ses petits exploits en Hongrie avec un nouveau podium, et c’est ensuite Gabriele Tarquini qui montait sur la troisième marche lors du meeting suivant, au Maroc.
Le Nurburgring et ses exigences envers les voitures donnait du fil à retordre aux pilotes Lada qui passaient totalement à côté de leur meeting allemand. Heureusement, la Vesta se montrait plus à son avantage pour le passage du WTCC en Russie, et bien qu’elle ratait la victoire en MAC3, l’équipe Lada signait la pole position grâce à Nicky Catsburg et marquait les esprits le dimanche avec deux doublés signés par Tarquini et Catsburg, chacun auteurs d’une victoire.
Suite à ce week-end de rêve en Russie, le retour sur terre n’en était que plus difficile, notamment à cause du lest de compensation, monté jusqu’à 70 kilos. Pendant que Hugo Valente collectionnait les abandons, Tarquini ne faisait pas mieux que dixième lors des trois meetings au Portugal, en Argentine et au Japon. Durant cette même période, Catsburg signait un podium, soit un bilan léger pour Lada.
Suite à ces difficultés, la FIA réajustait le lest donné au constructeur russe et le supprimait totalement des Vesta. Catsburg et Valente remontaient vers le top 5 en Chine, réussissant à se glisser dans le groupe de tête en course d’ouverture, mais c’est Gabriele Tarquini qui donnait une dernière lettre de noblesse à son équipe en dominant la course d’ouverture au Qatar, pour le dernier week-end de la saison.
Quelques jours après la fin de saison, la rumeur d’un retrait de Lada du WTCC faisait surface, avant de se concrétiser début décembre. Catsburg, Tarquini et Valente se retrouvent sans volant et Lada, jugeant son succès trop timide dans le championnat face aux coûts démesurés des voitures à la réglementation TC1.
Avec trois victoires, une pole position, quatre meilleurs tours, mais aucune victoire dans le MAC3, Lada peut en effet regretter des performances en deçà de ce qui était nécessaire pour se mêler à la lutte aux avant-postes. Sans avoir la prétention d’aller chercher Citroën, Lada aurait au moins dû pouvoir se battre face à Honda pour s’inscrire dans une dynamique positive et ainsi trouver des raisons de poursuivre son aventure en championnat du monde.
WTCR
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