Zandvoort ne communiquera que tardivement les données aux équipes
Pour plus d’imprévisibilité… ou parce que le circuit n’a pas le choix ?
Pour le retour du Grand Prix des Pays-Bas, ce printemps à Zandvoort, les organisateurs veulent que la course soit spectaculaire et imprévisible – malgré le caractère étroit du tracé.
Deux éléments devraient y contribuer en particulier : tout d’abord, le virage en banking à 18 degrés donnera sans doute du fil à retordre aux pilotes et surtout aux mécaniques ; ensuite, dans le but de rendre les niveaux de performance plus variables qu’à l’ordinaire, les organisateurs ont décidé, au contraire de ce qui se fait d’habitude, de ne pas divulguer les données précises du circuit aux équipes.
Cette petite touche d’imprévisibilité serait inévitable selon Jarno Zaffelli, l’architecte en chef du circuit : en effet, la piste n’est pas tout à fait terminée et les données ne sont ainsi pas vraiment finalisées…
« Les simulations seront prêtes quand nous approcherons davantage de la date de l’événement, car il faut avoir le temps de terminer la construction, d’enregistrer les données, de les comparer toutes » a-t-il confié à Racefans.
« Et ensuite, les équipes n’auront pas beaucoup de temps pour faire ce genre de simulations – pas autant de temps que pour d’autres pistes. »
« Nous aimerions leur fournir des données qui, comme nous le faisons à chaque fois, sont fiables. Si nous ne fournissons pas de données fiables, cela n’a aucun sens. »
Cela veut-il dire, selon Jarno Zaffelli, que les équipes sont pour le moment dans le noir complet au sujet de Zandvoort ?
« Pour l’instant, elles ont les géométries déjà convenues avec la FIA. Mais il y a toujours une tolérance dans ces géométries. C’est pourquoi l’homologation n’aura lieu qu’une fois que la piste sera construite. »
Les données seront donc bien divulguées aux équipes, de la manière la plus précise qui soit. C’est simplement une obligation calendaire qui conduira le circuit à communiquer ces données plus tard que prévu.
Mais même en divulguant les données un mois avant la course, les équipes ne disposent-elles pas d’assez de puissance de calcul pour digérer toutes les informations disponibles ? Jarno Zaffelli le concède : les équipes risquent finalement d’arriver bien préparées aux Pays-Bas…
« Une fois que la piste sera construite, parce que les équipes de Formule 1 utilisent aujourd’hui des simulateurs qui sont vraiment sophistiqués, nous fournirons des données précises au millimètre près. La quantité des informations et leur précision seront donc massives. »
« Mais il n’est pas possible de livrer ces données avant la construction de la piste. »
Ce sont au final les petites équipes, avec le moins de moyens, qui risquent le plus d’être pénalisées par ce calendrier particulier…
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