Wolff révèle l’élément qui l’a ’blessé’ dans le départ d’Hamilton
Ce n’est pas la décision du septuple champion du monde
Dans le paddock du Red Bull Ring, avant le départ de la course, Toto Wolff s’est confié et reconnait que les conditions du départ de Lewis Hamilton ont été compliqué à accepter pour lui.
Le fait que le pilote décide de quitter Mercedes F1 était une chose, mais la manière dont l’information a fuité lui a posé problème, et il a été agacé d’en être accusé.
"Il y a une relation professionnelle et personnelle et lorsqu’il a signé un contrat à très court terme l’année dernière, il était clair que cela pouvait arriver" admet Wolff. "Ce qui m’a blessé, c’est que je n’ai pas eu le temps de réagir. C’était pratiquement le jour même."
"J’ai lu que la fuite venait de moi ! C’est de la foutaise. Il était clair que la fuite venait de Ferrari. Et cela tombait le jour de la publication des résultats financiers..."
"Cela ne m’a pas laissé assez de temps pour gérer les choses, appeler nos sponsors, les actionnaires et expliquer ce qui se passait. C’était la seule chose à faire."
Même s’il a été blessé par le départ de Hamilton, Wolff assure qu’ils sont toujours amis.
"Mais j’ai lu quelque part une bonne devise ’jouez dur, pardonnez vite et excusez-vous quand vous avez tort’. Et la relation personnelle n’en souffre pas."
"Si je me mets à sa place, je peux comprendre parce que l’équipe n’allait pas très bien. Lorsque vous êtes dans la dernière phase de votre carrière, tout le monde veut porter une combinaison rouge avec un cheval cabré noir sur fond jaune. Les conditions financières étaient probablement aussi très positives."
"J’ai donc compris pourquoi il faisait cela et je suis en paix avec lui, car ma relation est beaucoup plus profonde. Pendant 12 ans, nous avons été amis, alliés et frères dans le crime et il doit être compétitif dans la voiture, mais nous n’avons pas divorcé en tant qu’amis."
Wolff est aussi revenu avec véhémence sur l’accusation portée dans le mail d’un prétendu sabotage récemment divulgué selon laquelle il serait "vindicatif" dans ses relations avec Hamilton en 2024.
"Je ne suis certainement pas comme ça. Au contraire, je suis pour l’équité et je me bats pour l’équité. Et je parle à Lewis tous les jours."
"Il pense que nous devrions également éliminer la négativité. Il a également connu des abus bien pires auparavant et pense que nous devrions les ignorer."
Une autre des relations de Wolff en F1 qui a pris une tournure fascinante récemment est celle avec le Dr Helmut Marko - son homologue autrichien chez son principal rival Red Bull Racing.
L’homme de 52 ans admet qu’il s’est rapproché de Marko au milieu de la lutte de pouvoir et du conflit chez Red Bull cette année.
"Mais nous parlons autant ou aussi peu que par le passé," a souri Wolff.
"Ce que je vois, c’est que la situation là-bas l’affecte, que cette équipe n’a plus l’identité qu’elle avait auparavant. Je pense qu’ils voulaient que cette histoire Horner soit traitée comme elle aurait dû l’être - et cela n’a pas été le cas."
Wolff a également beaucoup courtisé Max Verstappen pour un changement d’équipe, ce qui l’a également rapproché du père de Max, Jos.
"Jos et moi sommes sur la même longueur d’onde et avons toujours eu une bonne relation. Nous n’avons jamais eu le même état d’esprit. Nous avions juste des points de vue et des perspectives différents."
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