Wolff explique pourquoi Mercedes F1 n’a pas signé à long terme avec Hamilton

Mercedes F1 a confirmé jeudi la prolongation de ses deux pilotes pour deux ans de plus après la saison 2023.

S’il n’y avait pas de doutes sur l’avenir de George Russell, celui de Lewis Hamilton faisait toujours l’objet de spéculations.

Toto Wolff s’en est davantage expliqué aujourd’hui à Monza.

"Oui cela a pris du temps avec Lewis. Nous savions que nous avions un accord, non seulement émotionnellement mais aussi sur le papier, il y a plusieurs semaines déjà. Mais vous faites appel à des avocats et ils trouvent toujours des choses à réécrire."

N’est-il pas dangereux d’avoir aligné les contrats des deux pilotes sur la même date de fin ?

"Non, nous avons des structures de contrats différentes, également parce que George est avec nous depuis qu’il est junior."

"Mais je crois au fait que cela est bénéfique pour les deux parties... il faut construire une voiture rapide et il faut un pilote rapide, et je le fais comme un entraîneur de football très célèbre m’a dit un jour : ’si un bon joueur veut aller ailleurs, ne l’empêche pas d’aller ailleurs’. Quand quelqu’un veut bouger, que ce soit l’équipe ou le pilote, alors il faut le faire et ne pas s’enfermer dans quelque chose qui ne serait pas sain."

Hamilton aura 40 ans en 2025, ce qui ne l’interdit pas d’avoir encore un autre contrat en F1. N’aurait-il pas été plus simple d’enfin négocier un contrat à très long terme, comme Max Verstappen l’a fait avec Red Bull ? Quitte à y incorporer des clauses de sortie ?

"La F1 est un environnement dynamique et signer un contrat de cinq ans signifie que vous devez discuter de l’existence d’une clause de sortie au cas où nous ne lui fournirions pas une voiture performante," admet Wolff.

"Je ne le vois pas piloter pour une autre équipe et il sera toujours ce pilote de course emblématique et cette personnalité en dehors du sport, donc j’espère vraiment que notre carrière et notre voyage se poursuivront au-delà de la fin de sa carrière en course."