Williams F1 était ’plus concentrée sur les qualifications que d’autres’ ce vendredi

Le Grand Prix de Grande-Bretagne sera un rendez-vous très important pour Williams F1 ce dimanche à Silverstone, l’équipe basée à Grove étant sur le point de fêter son 800e départ en Formule 1 (en Hongrie en réalité).

James Vowles, qui est devenu le dirigeant de l’écurie ayant obtenu sept titres mondiaux chez les pilotes et neuf chez les constructeurs, est évidemment conscient du patrimoine que représente le nom Williams dans la catégorie reine du sport automobile. Il a ainsi été amené à évoquer la course, la voiture, ou encore le pilote qui l’auront le plus marqué dans l’histoire de l’équipe.

"Il y a quelques jours, j’ai été rejoint par quelques personnes dans l’Experience Centre de Williams. En fait, dîner au milieu de voitures qui ont gagné des championnats est une situation assez spéciale. Et pour moi, il y a un certain nombre de voitures spéciales. Vous me trouverez souvent, si ce n’est dans mon bureau, dans l’Experience Centre, assis quelque part entre 14B ou la 15C, dans cette zone. Et c’est là que je vais pour réfléchir."

"La livrée que nous avons sur la voiture représente cela, je l’espère. Elle représente un clin d’œil à Frank, à la façon dont il a lancé l’organisation en 1977. C’est un clin d’œil à l’Angleterre, qui est le Grand Prix national, au Royaume-Uni, fondamentalement dans le drapeau qui est sur la voiture. J’espère que toutes ces choses sont représentées dans la voiture. Mais c’était la première victoire de cette équipe, la 100e victoire de cette équipe et elle a une bonne histoire."

L’équipe doit "garder les pieds sur terre" après les essais libres

Ce weekend hommage ne pouvait en tout cas mieux débuter, Alex Albon ayant signé deux impressionnantes troisièmes places lors des deux séances d’essais libres ce vendredi, et Logan Sargeant confirmant les bonnes dispositions de la FW45 avec une cinquième place en EL2. Vowles voit-il cette dynamique incroyable se poursuivre en qualifications puis en course ?

"Je pense que nous avons l’air forts, mais nous étions plus concentrés sur les qualifications que d’autres équipes. Certaines d’ailleurs n’ont même pas beaucoup utilisé le pneu tendre, alors que nous l’avons fait assez tard. Nous allons donc garder les pieds sur terre. Mais ce que je peux dire, c’est qu’à partir de Montréal, nous avons fait évoluer la voiture, ce qui nous permet, si tout va bien, de marquer un point. Nous n’avons pas tout réussi en Autriche. C’est la réalité. Mais nous avons la possibilité d’être là ou à peu près là."

"Et je pense qu’il en va de même pour ce week-end. Ce que vous voyez dès le départ, c’est un début positif. Mais pour vous donner une idée, le tour de Logan n’était pas mauvais du tout, juste très tôt et il a reculé au fur et à mesure que l’amélioration de la piste augmentait, et que d’autres personnes faisaient leurs tours et d’autres choses. L’essentiel, c’est que nous apprenions avec le package que nous avons et que nous fassions du mieux possible en avançant dans un groupe très compétitif."

Le bond en avant de McLaren F1 en Autriche n’a évidemment pas échappé à James Vowles, qui s’inquiète du fait qu’il sera désormais encore plus difficile pour Williams et les autres écuries du bas de tableau d’entrer dans le top 10.

"Je dirais qu’il y a presque cinq équipes rapides maintenant. La McLaren est en train de s’imposer. Ce qu’elle a fait en Autriche est impressionnant. Mais il y a quatre équipes très fortes et cela signifie qu’il n’y a que deux places à la fin du top 10 pour lesquelles nous nous battons en ce moment."