Williams confirme avoir une F1 plus performante mais bien plus inconstante qu’en 2020
En raison du changement de règlement
11e des qualifications à Portimao, George Russell a totalement déchanté en course le lendemain : ou plutôt déventé, car la Williams est particulièrement sensible et instable quand le vent se lève. Le même phénomène a touché encore Williams lors des essais libres à Barcelone, dans une moindre mesure.
Comment alors régler les soucis structurels de la voiture made in Grove ? Cela est-il même possible ? Les pilotes risquent de devoir vivre avec car Simon Roberts, le directeur d’écurie, n’a pas paru très optimiste à Barcelone...
« Eh bien, nous faisons tout ce que nous pouvons ! Le défi avec ces voitures, avec la combinaison d’un grand nombre de composants homologués et ensuite quelques changements obligatoires au niveau du fond plat et des conduits de frein arrière, c’est la perte de performance aérodynamique : la première chose que nous avons faite, était donc de récupérer autant de performance que possible pour essayer de rendre notre voiture compétitive. Les données montrent que nous l’avons fait. La voiture est meilleure que l’année dernière. Le revers de la médaille est qu’elle est plus sensible, donc parfois elle est exposée à des vulnérabilités, parfois non. C’est vraiment un concours de circonstances. »
Williams a ainsi dû arbitrer entre performance et inconstance. Ou plutôt, l’équipe a subi ce choix car il s’est imposé au vu des premiers retours en soufflerie... Simon Roberts confirme.
« Oui, ce n’était pas l’approche stratégique. Notre approche était simple. Il y avait des changements dans le règlement et nous allions perdre de l’appui et l’équipe a travaillé aussi dur qu’elle le pouvait pour récupérer cet appui. Et je pense que nous ne sommes pas la seule équipe dans ce cas. Dans certaines conditions toutes les voitures sont plus sensibles qu’elles ne l’étaient l’année dernière. Notre voiture peut ou non être pire que les autres, mais c’est une conséquence du règlement et de ce que nous avons pu faire avec les pièces homologuées et le temps disponible. Ce n’était pas un plan, ça n’aurait pas été une bonne chose à faire. »
De toute manière, Williams se concentre surtout sur le règlement de l’an prochain, et a déjà recruté plusieurs ingénieurs en renfort, dont un nouveau directeur technique avec François-Xavier Demaison. Que peut dire Roberts sur le redressement en cours ?
« Cela fait partie de notre transformation. L’objectif est de reconstruire Williams pour qu’elle soit dans un bien meilleur état, et il n’y a pas de solution miracle, il n’y a pas de victoire rapide. Comme vous le savez, nous opérons sous le plafond des coûts, donc heureusement, contrairement à d’autres équipes, nous avons une certaine flexibilité et une certaine marge de manœuvre, donc ça fait partie d’un plan stratégique et il s’agit juste d’aborder les choses qui, selon nous, feront une réelle différence à l’avenir. »
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