Vowles se bat pour une augmentation du budget infrastructures
Williams F1 a "besoin d’aide" pour faire évoluer son usine
Le plafond budgétaire opérationnel des équipes en F1 n’est pas la seule somme qui régit les dépenses des équipes. Il existe aussi un autre plafond, nommé CapEx, qui concerne les infrastructures et s’élève à 36 millions de dollars sur quatre ans.
Néanmoins, son augmentation a été discutée lors de la réunion de la Commission F1, et James Vowles, le directeur de Williams, explique qu’il aurait aimé qu’une augmentation soit votée, ce qui n’a pas été le cas.
"L’augmentation de la somme est celle qui a reçu le plus de soutien, comme vous pouvez l’imaginer, parce que toutes les équipes de la grille en bénéficient" a déclaré Vowles. "Ce n’est pas la bonne solution pour le sport."
"Mais même ainsi, pour Williams, j’aurais préféré une augmentation générale plutôt que rien, ce qui est le cas aujourd’hui. Les propositions ont été traitées au cas par cas, comme vous pouvez l’imaginer, et mes mains ont commencé à tomber. Ma main me faisait mal à force de la tenir en l’air."
Vowles veut "modifier la mentalité" des autres équipes
Vowles révèle qu’il demande depuis son arrivée à la tête de Williams une augmentation du CapEx, mais que certaines équipes ont peur "de la puissance que pourrait devenir Williams" si cela arrivait.
"Si je reviens en arrière, le 20 février, c’est-à-dire quelques jours après mon entrée en fonction, ça a été le premier jour où j’ai mis sur la table le fait que nous, Williams, avions besoin d’aide. Nous ne pouvons pas être compétitifs avec les installations dont nous disposons à l’usine. C’est toujours le cas aujourd’hui."
"En cinq mois environ, il est malheureux et décevant, franchement, que nous soyons dans une situation où cette réunion a tourné en rond. Et dans une certaine mesure, c’est ce qui se passera, car toutes les personnes présentes dans cette salle veulent s’assurer qu’elles ne sont pas perdantes par rapport aux autres."
"Nous allons repousser la date limite de septembre à fin octobre. La FIA a été chargée de trouver une autre solution qui soit acceptable. Il n’est pas surprenant que la partie arrière de la grille de départ, à l’unanimité, ait levé la main pour la plupart de ces votes et que la partie avant de la grille ne l’ait pas fait."
"Il y a quelques exceptions à cette règle. C’est pour le plus grand bien du sport, et j’y crois vraiment. Je sais que j’ai plus à gagner que d’autres. Il faut que, chaque dimanche, on ne sache pas qui va gagner et que la domination n’existe pas comme c’est le cas actuellement. Je pense que c’est une bonne chose pour le sport."
"Pour cela, tout le monde doit avoir la capacité de produire des performances et de progresser, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Il est difficile de savoir ce qui va changer au cours des deux prochains mois, avant le prochain moment où nous nous réunirons et parlerons de tout cela."
"Ce que j’espère de tout cela, c’est qu’il est indubitablement convenu dans cette pièce que Williams est celle qui a le moins d’infrastructures et qu’il faut y remédier. Nous allons donc tenter à nouveau de remédier à cette situation et voir si nous parvenons à modifier la mentalité des autres."
"Je veux pouvoir me battre au premier rang. Mais j’ai besoin du soutien de mes pairs pour pouvoir le faire. Et il est clair qu’aujourd’hui, ce que l’on voit, c’est que ce soutien n’existe pas et n’est pas disponible."
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