Vowles : L’arrivée de Fry montre que Williams F1 ’vaut la peine’
Une "culture du changement" qui va attirer du monde
James Vowles, le directeur de Williams F1, pense que l’arrivée de Pat Fry dans l’équipe de Grove envoie un signal fort pour de futures recrues. Lui-même issu de Mercedes, il estime que voir des cadres d’équipes de première moitié du plateau rejoindre l’équipe pourrait inspirer d’autres arrivéees.
"J’espère que cela puisse être un début, les gens ont vu que j’ai quitté le confort de Mercedes pour aller chez Williams, et maintenant les gens ont vu Pat le faire également à un moment où Alpine était dans une position forte" a expliqué Vowles, qui réitère que Fry a décidé de venir avant que la situation ne se complique chez Alpine.
"C’est pourquoi je voulais que ce soit clair, ce n’est pas arrivé dans les dernières semaines, c’était il y a longtemps qu’il voulait rejoindre Williams, et les gens vont maintenant comprendre que Williams veut une culture du changement."
"Une fois que vous voyez deux personnes très expérimentées qui sont dans le sport depuis plus de 20 ans, qui gagnent des courses et qui veulent venir ici, les autres comprendront pourquoi cela vaut la peine de faire ce voyage."
Fry lui a fait "comprendre qu’il voulait" rejoindre Williams
Et Vowles de remonter jusqu’aux premières discussions avec Fry, pour expliquer que cette idée de collaboration remonte au début d’année : "La première fois que j’ai parlé à Pat, c’était en janvier, avant que je ne commence officiellement à travailler pour Williams."
"C’est lui qui m’a fait comprendre que je voulais vraiment travailler chez Williams. Il est exceptionnel lorsqu’il s’agit d’arriver dans des organisations où l’on a besoin de quelqu’un qui se retrousse les manches et se plonge dans la structure et les systèmes."
"Il existe différents types de directeurs techniques : ceux qui sont très doués pour trouver les 10 dernières millièmes, et ceux qui sont très doués pour mettre en place des structures et des systèmes. Il est plutôt de ceux-là. Il voulait évidemment continuer avec Alpine, mais en avril, il a compris pourquoi j’avais rejoint Williams et il était tout à fait d’accord avec moi."
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