Aston Martin F1, Honda et Alonso ont déjà un bel atout pour 2026

L’expérience d’Aramco devrait peser dans la balance

Par Franck Drui

17 avril 2024 - 15:00
Aston Martin F1, Honda et Alonso ont (…)

Fernando Alonso a prolongé son contrat existant avec Aston Martin F1 et cela pourrait être un coup de maître stratégique.

Lorsque le double champion du monde de Formule 1 a expliqué ses motivations pour rester chez Aston Martin non seulement en 2025 mais aussi en 2026, il a utilisé les mots Honda et Aramco encore et encore.

Rien de fondamental ne changera dans le règlement de la Formule 1 pour 2025, mais pour 2026, les règles seront radicalement différentes - avec Honda qui passera de Red Bull à Aston Martin F1 pour son retour officiel.

L’atout de l’équipe basée à Silverstone pourrait cependant être son sponsor en titre Aramco, la compagnie pétrolière publique saoudienne qui est également le fournisseur de carburant d’Aston Martin.

À partir de 2026, les groupes motopropulseurs devront fonctionner avec du carburant 100 % synthétique. Cela rend le savoir-faire des partenaires pétroliers plus important que jamais.

Et alors que les éléments électriques des groupes motopropulseurs vont monter en puissance considérablement pour 2026 (jusqu’à 50% de la puissance totale), le moteur thermique agira parfois comme un générateur pour recharger les batteries.

Dans le même temps, les règles de 2026 réduiront encore davantage la quantité de carburant que les voitures peuvent transporter. Cela signifie que la qualité du carburant utilisé deviendra de plus en plus importante.

Le développement des carburants dans les laboratoires et sur les bancs d’essai bat déjà son plein. Plusieurs experts s’attendent à ce qu’Aramco entre dans la nouvelle ère avec une longueur d’avance. La compagnie pétrolière arabe a déjà soutenu les propres recherches de la FIA en fournissant des échantillons de carburant lors de la rédaction du nouveau règlement.

Aramco fournit également les carburants synthétiques déjà utilisés en Formule 2 et en Formule 3. L’entreprise publique investit des sommes énormes dans le projet.

Des installations de développement et de production ont déjà été mises en place en Arabie Saoudite et en Espagne afin de jouer un rôle de pionnier dans le domaine des carburants synthétiques.

Le directeur technique de la F1, Pat Symonds, a déclaré : "Nous voulons créer une concurrence entre les fournisseurs de carburant."

"Mais nous ne voulons pas que quiconque domine complètement simplement parce qu’il dispose d’un meilleur carburant."

Les écarts devraient donc être assez limités mais voilà donc un atout non négligeable pour Honda, Aston Martin F1 et Alonso...

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